Lexavoué récompense une thèse en contentieux
« La question litigieuse en matière contractuelle » est le sujet de la thèse qui a remporté le prix Lexavoué. Son auteur, Morgane Reverchon-Billot, a étudié à l’école doctorale de l’université de Poitiers sous la direction d’Éric Savaux. Le professeur Cyril Nourissat, qui dirige le conseil scientifique de Lexavoué, précise que « ce prix va à des travaux qui apportent tant aux universitaires qu’aux praticiens ». Le cabinet, qui traite plus de dix mille procédures d’appel par an, confirme son attachement à la recherche universitaire et rappelle sa disponibilité pour participer aux réflexions de la Chancellerie. Ce que n’a pas manqué de relever le représentant du garde des Sceaux Pierre Berlioz, pour lequel l’interprofessionnalité est une réalité. Lexavoué en est un bon exemple : la structure est partenaire d’une étude d’huissiers de justice lui permettant de s’assurer de la bonne exécution des décisions prises pour ses clients. Le cabinet, présent dans vingt-cinq villes de France et couvrant l’ensemble des juridictions nationales, a en effet innové pour ce rapprochement en créant une société de participations financières de professions libérales.
Entourée des membres du jury à la Maison de la chasse à Paris, la lauréate s’est autorisée la comparaison : « J’ai traqué la question litigieuse comme un chasseur son gibier. » Une ténacité qui explique peut-être que sa thèse a été choisie parmi les travaux de huit autres candidats.
Légende de la photo : la lauréate Morgane Reverchon-Billot entourée des membres du jury du prix de thèse Lexavoué.