L’avocat spécialiste du contentieux et de l’arbitrage ouvre son propre cabinet.

Alexandre de Fontmichel (à gauche) pose sa plaque pour proposer à ses clients « un service en contentieux et arbitrage délesté de tout conflit d’intérêts ». L’avocat quitte pour cela la structure qu’il avait fondée avec ses anciens confrères de chez Darrois, SLVF, en 2012. Devenant indépendant et couvrant tout le spectre de la résolution des litiges internationaux, il s’installera début octobre dans les locaux d’un cabinet de niche de la matière, Teynier Pic, « afin d’y développer des synergies et de multiplier les interactions sur les dossiers ». Dans un premier temps, son frère Maximin de Fontmichel (à droite), maître de conférences en droit privé à l’université de Versailles Saint-Quentin, et Matthieu Grégoire (au centre), barrister à Londres, interviendront à ses côtés tant sur les dossiers de contentieux domestique et international que sur les arbitrages, Alexandre de Fontmichel intervenant aussi bien en qualité de conseil que d’arbitre.

 

L’avocat a commencé sa carrière en qualité de chargé de recherches chez Unidroit à Rome (1999-2001). Depuis, il a gardé un lien d’attache avec le pays. Il est par exemple l’un des conseils de la société italienne Hydro SRL qu’il accompagne lors d’un arbitrage devant le Cirdi (Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements) contre l’État d’Albanie. Grâce à son passage au ministère de la Justice en charge de la négociation des conventions internationales de droit international privé et de la réglementation européenne, il fait de la résolution des litiges nés de l’inexécution des traités une de ses spécialités. Alexandre de Fontmichel, qui a notamment travaillé aux côtés de Jean-Michel Darrois et Emmanuel Brochier sur le litige entre Casino et la famille Baud et avec Matthieu de Boisséson sur le dossier Euromissile contre Thales, est un spécialiste du contentieux international des affaires. Pour autant, il ne laisse pas de côté le droit international privé de la famille. Plongé dans la matière depuis la séparation du prince Karim Aga Khan condamné à une prestation compensatoire de 60 millions d’euros en 2011, il intervient depuis lors de divorces internationaux ou des liquidations de successions transnationales.

 

Pascale D’Amore

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