Exclusif : Ascione Le Dréau, une nouvelle boutique pénale

Après plusieurs expériences dans des maisons comme Canu Bernard, Allen & Overy, où elle a travaillé aux côtés d’Aurélien Hamelle ou encore Visconti & Grundler, Constance Ascione Le Dréau prend son indépendance et crée un cabinet entièrement consacré au droit pénal des affaires. "J’ai pour ambition d’offrir à mes clients une défense de qualité tout en mettant les relations humaines au cœur du cabinet", explique la fondatrice d’Ascione Le Dréau, qui dispose également d’un bureau secondaire à Nantes.

Stratège pénale

Positionnée sur un spectre large de compétences, la nouvelle structure mise sur sa capacité à définir et mettre en œuvre une stratégie pénale pour assister, conseiller et défendre ses clients. Ascione Le Dréau a notamment vocation à conseiller des entreprises, leurs dirigeants, des particuliers et des collectivités publiques dans le cadre de problématiques liées à des infractions de droit pénal des affaires, qu’ils soient mis en cause ou victimes. "ll s’agit de couvrir tout le spectre du droit pénal de la vie des affaires, qui est un domaine en constante expansion", précise l’associée fondatrice. Constance Ascione Le Dréau les accompagnera ainsi en matière de droit pénal transnational, corruption et manquements à la probité, droit pénal de la commande publique ou encore droit pénal des sociétés. L’avocate, qui intervient à l'École de droit de Sciences Po propose par ailleurs son savoir-faire dans des dossiers de droit pénal financier, comptable ou encore fiscal et douanier, dans lesquels elle conseille des professionnels du chiffre comme des experts comptables ou commissaires aux comptes. Elle a une appétence particulière pour ces affaires complexes, mêlant des compétences juridiques et fiscales, et croit en une collaboration renforcée entre la profession d’avocat et les professions du chiffre. Pour mieux répondre aux besoins de ses clients dans ces domaines et perfectionner son savoir-faire, Constance Ascione Le Dréau suit une formation à HEC consacrée au financement d’entreprise.

"Au travers des dossiers, j’entre dans l’ingénierie d’un secteur ou d’une industrie, afin d’avoir une compréhension fine des faits et des enjeux : c’est ce qui permet d’établir un argumentaire sur mesure qui convaincra des juges de plus en plus rodés à la technicité du pénal des affaires", explique celle qui intervient ainsi en droit pénal des traitements de données, cybercriminalité ou encore droit pénal militaire.

Dimension internationale 

Cette avocate pénaliste n’hésite cependant pas à se tourner vers des réseaux de confrères et d'experts en France et à l'étranger pour des dossiers touchant à des problématiques hors de son champ de compétences. Le cabinet de Constance Ascione Le Dréau est doté d’une dimension internationale marquée, liée aux précédentes expériences de sa fondatrice : formée à l’université de New Delhi, elle a notamment exercé au sein d'un cabinet britannique à Paris et à Londres et pu développer une véritable expertise des contentieux pénaux multi-juridictionnels. Ce qui l’amène à intervenir dans le cadre de contentieux internationaux complexes et à s'appuyer sur des réseaux internationaux tels que le panel d'experts de l'ONG Fair Trials et la European Criminal Bar Association (ECBA).

Seule à la tête de sa structure, Constance Ascione Le Dréau envisage déjà de recruter un collaborateur, sans toutefois perdre de vue son credo : celui de rester "un cabinet de niche, un atelier d’artisans exigeants et passionnés". L'avocate affiche déjà les ambitions d'une vraie entrepreneuse.

Marine Calvo