Aldébaran : nouvelle boutique en contentieux et droit pénal des affaires
Créer Aldébaran Société d’Avocats, dont le nom fait référence à la bande dessinée du même nom, mais aussi à l’une des étoiles les plus brillantes du système solaire, a été une évidence pour Fanny Rocaboy et Marion Lambert-Barret. Les deux fondatrices se sont rencontrées sur les bancs de la faculté de droit et ont exercé pendant près de quinze ans au sein du même cabinet, Reinhart Marville Torre, dans le département contentieux. Leurs affinités humaines et professionnelles leur donnant peu à peu l’envie de prendre leur indépendance, elles ont lancé leur propre cabinet au mois de janvier.
Des dossiers emblématiques
Le positionnement d’Aldébaran Société d’Avocats s’axe sur le contentieux des affaires, le droit pénal des affaires et la compliance, “trois matières dans lesquelles nous baignons depuis une quinzaine d’années”, relève Fanny Rocaboy, dont la pratique dominante recouvre les contentieux commerciaux et l’arbitrage tandis que celle de son associée, Marion Lambert-Barret, est davantage orientée vers le pénal des affaires. Les deux avocates ont ainsi pu intervenir au cours de leur carrière sur des dossiers emblématiques comme ceux de la Société générale contre Jérôme Kerviel, Pétrole contre nourriture ou encore celui du financement du terrorisme en Syrie. Tout naturellement, la compliance est venue s’ajouter à ces savoir-faire historiques du contentieux commercial et du pénal des affaires : “Les trois matières phares de notre cabinet s’équilibrent de plus en plus. La compliance, qui est en essor permanent, est devenue indissociable du pénal des affaires”, explique Marion Lambert-Barret, anciennement chargée de la pratique compliance de son précédent cabinet. “L’ADN d’Aldébaran repose sur le contentieux. Bien que la compliance soit un métier de conseil, nous sommes en mesure d’apporter à nos clients nos visions d’avocates pénalistes à cette matière”, ajoute Fanny Rocaboy.
Les conflits entre actionnaires, les litiges post-acquisitions, la sortie de dirigeants ou encore les comportements de concurrence déloyale sont autant de litiges dans lesquels les deux associées conseillent ou défendent leurs clients, des ETI et des sociétés du CAC 40, comme d’importants équipementiers automobiles ou des établissements de crédit récemment. Les problématiques de droit pénal des affaires comme l’abus de biens sociaux, de confiance, l’escroquerie ou encore les contentieux de haut de bilan les occupent tout autant. “Nous intervenons également en matière de corruption d’agent public étranger dans le cadre de nos dossiers de corruption internationale”, ajoute Marion Lambert-Barret qui défend une clientèle de personnalités politiques. En matière de compliance, le cabinet accompagne de grandes sociétés, dont le chiffre d’affaires dépasse les 100 millions et qui comptent plus de 500 salariés, dans la mise en place du dispositif Sapin 2 et de programmes de compliance sur mesure. Le développement de leur offre anticorruption a par ailleurs vocation à accompagner davantage de PME et ETI françaises dans leur mise en conformité.
Actuellement entourées d’un avocat collaborateur et d’un stagiaire, les deux fondatrices d’Aldébaran entendent laisser les portes de leur cabinet ouvertes à de futures associations afin de compléter leur offre par de nouvelles matières comme le droit pénal fiscal par exemple.
Marine Calvo