Pour AT&T, le marché du mobile atteignant sa maturité, l'enjeu du rachat de Time Warner est de servir de nouveaux clients et d'élargir son offre de contenus. La concurrence pourrait s'opposer à cette fusion à 85,4 MD$ .

En France comme à l'étranger, la convergence entre télécoms et médias gagne peu à peu l'ensemble des acteurs : cette fois-ci, c'est l'opérateur américain AT&T qui se rapproche de Time Warner pour un deal estimé à 85,4 MD$. À juste raison, l'alliance entre, respectivement, la plus grande entreprise de télécommunications américaine par sa capitalisation de marché et l'un des plus célèbres fournisseurs de contenus pour le cinéma et la télévision (Harry Potter, Game of Thrones, le championnat de NBA...) a de quoi inquiéter. Les autorités de concurrence en premier lieu. Prêt pour une bataille juridique de longue haleine, Randall Stephenson, CEO d'AT&T, a déjà prévenu que le deal n'avait rien d'horizontal. Il n'y a pas de chevauchement d'activités entre les protagonistes et le nouvel ensemble pourrait rapidement annoncer des offres innovantes et cohérentes.

 

FS

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