Formée pendant une décennie chez les plus grands noms du droit pénal des affaires, Daphné Belot s’installe. Le credo de DB Avocat : offrir à ses clients une stratégie sur mesure, adaptée à leurs intérêts et aux enjeux de leurs secteurs d’activité.
DB Avocat, nouvelle boutique de droit pénal des affaires
La robe de pénaliste était une vocation pour Daphné Belot. Celle qui exerce “un métier de passion” était depuis l’enfance fascinée par les anecdotes racontées par son père avocat pénaliste. Après un master 2 droit des contrats et du commerce international obtenu à l’université Paris Saclay et un autre en droit international privé obtenu à La Sorbonne, elle fait ses armes chez Veil Jourde, puis auprès de Pierre-Olivier Sur chez FTMS et de Nicolas Huc-Morel, dont elle a été la collaboratrice durant de nombreuses années, d’abord chez Metzner Associés puis par la suite au sein du cabinet Huc-Morel Labrousse Avocats. Pendant plus de dix ans, elle a tenu à “apprendre auprès d’avocats d’excellence en droit pénal des affaires afin d’avoir une expérience solide et variée, de développer des compétences pointues et de travailler sur des dossiers complexes de premier plan”. L’avocate, “très raisonnable”, a souhaité se former longtemps. Puis elle a grandi et a senti qu’elle avait “envie de voler de ses propres ailes”.
Montagnes russes
Il lui fallait s’installer pour pouvoir suivre tous ses dossiers, dont une bonne partie comporte un élément d’extranéité et dépasse les frontières de l’Hexagone. DB Avocat propose un accompagnement en droit pénal des affaires dans sa globalité : fiscal, financier, boursier, travail, douanier, santé, consommation, environnement, cybercriminalité. La compliance également, car elle y a été formée dès le départ. “Elle fait partie de la prévention du risque pénal, c’est un enjeu fondamental pour les sociétés et leurs dirigeants.” Les dossiers de l’avocate exigent une compréhension des ficelles juridiques, mais aussi économiques, financières, politiques, médiatiques et réputationnelles. Avec le droit pénal des affaires, Daphné Belot se plaît à découvrir des secteurs d’activité variés, qu’il s’agisse du traitement des déchets ou du marché de l’art.
La pénaliste, qui assiste surtout des TPE et PME, maîtrise aussi la culture des groupes. Elle sait s’adapter aux fonctionnements propres à chaque entreprise : “C’est un langage bien spécifique à apprendre à chaque fois pour comprendre où se trouvent les risques. Au sein de son cabinet, celle qui “aime plaider et les montagnes russes pendant l’audience” conservera l’esprit boutique. Elle veut proposer “un accompagnement d’excellence avec une stratégie sur mesure, adaptée aux intérêts spécifiques et à la singularité des clients”. Daphné Belot place la confiance de ces derniers “au centre de [son] activité”.
Si elle envisage un exercice individuel pour l’instant, elle sait aussi qu’elle aime la transmission : “Cela fait partie de la tradition de ce métier. C’est en voyant faire qu’on apprend à faire.” Pour l’heure, et parce qu’elle souhaite exercer en équipe, l’avocate tient à créer des synergies avec des confrères qui ont des compétences transverses. L’idée, pour Daphné Belot, est d’arriver à une forme d’exhaustivité sur les dossiers. Elle travaille avec de nombreux avocats spécialisés en droit social, en contentieux fiscal et en droit de la concurrence. Et ne “s’interdit pas” de prendre un dossier en droit pénal commun, qu’elle a pratiqué en étant inscrite sur les listes de la défense pénale d’urgence pendant six ans, ainsi qu’aux Assises.
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