My-Kim Yang-Paya crée son cabinet

Plus de vingt ans après son arrivée chez Seban Avocats, My-Kim Yang-Paya, avocate spécialisée en droit des sociétés, ouvre son cabinet : Yang-Paya Avocats, entreprise à mission. Sa raison d’être ? “Transformer l’approche traditionnelle du droit des affaires, en recentrant [son] activité autour de matière qui [lui] tiennent à cœur” comme la médiation et le respect des droits humains. L’avocate souhaite aussi “favoriser le partage d’expériences professionnelles” et encourager les cabinets à devenir des sociétés à mission.

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Co-présidente de la commission “droit des sociétés” du syndicat Avocats, Ensemble (ACE), My-Kim Yang-Paya a un savoir-faire reconnu en la matière. Elle accompagne des entreprises ainsi que des artistes en matière de baux commerciaux, de montages sociétaux complexes et de droit des marques. Deuxième pan d’intervention de l’avocate : la défense des droits des femmes. Une discipline que lui a transmise Colette Holstein, “féministe engagée de la génération de Gisèle Halimi” et qui passionne la fondatrice de Yang-Paya Avocats. En 1997, sous l’impulsion de la défunte juge Michèle Bernard-Requin, My-Kim Yang-Paya fonde son association “Avocats, femmes et violences” qui traite “toute forme de violences faites à l’encontre des femmes, qu’elles soient sexuelles ou autres”. Grande amatrice d’équitation et formée au concept de l’écoute active, l’avocate est médiatrice pour l’association Pégase Médiation dans le cadre de litiges en droit équin. Elle est également arbitre au sein de la Cour commune de justice et d'arbitrage (CCJA).

My-Kim Yang-Paya fait ses armes chez Thomas & Associés, qu’elle intègre dès sa prestation de serment en 1988. Deux ans plus tard, elle rejoint Mairat-Seban. En 1995, après avoir développé sa clientèle individuelle, elle s’associe avec Colette Holstein, puis reprend la clientèle de l’avocate lorsque cette dernière part en retraite. En 2003, elle intègre Seban Avocats, cabinet consacré aux acteurs publics. Inscrite au barreau de Paris, elle est passée sur les bancs de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (DEA en droit des affaires, droit des sociétés) et de l'Institut d'expertise, d'arbitrage et de médiation (IEAM).

Avec sa consœur Ophélie Dantil, avocate en droit fiscal et droit de l’art, elle ouvrira bientôt “l’université”, un “espace d’échange” qui accueillera peut-être des événements qui mêlent art et droit. Implanté au 109 rue de l’université au 7^e arrondissement de Paris, ces bureaux et cet “open space” permettront “à des confrères de se retrouver dans un lieu convivial”. Un projet qui lui tient à cœur, l’ancienne membre du Conseil de l’ordre du barreau de Paris ayant un sens du partage aigu.

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Nora Benhamla