De Angelis & Associés renforce ses trois branches d’activité principales avec la promotion de trois de ses collaborateurs au rang d’of counsels.

Décideurs. Le cabinet de Angelis & Associés intervient sur l’ensemble du contentieux de la responsabilité. Pourquoi ce positionnement ?
François-Xavier de Angelis.
Notre secteur d’intervention se concentre sur la gestion des risques auxquels peuvent être confrontés nos mandants dans le cadre de leurs activités économiques. Notre ambition est de pouvoir les assister avec un même niveau d’exigence quel que soit leur secteur professionnel. Nous les accompagnons ainsi dans la gestion globale de leurs risques, ce qui implique de les identifier en les assistant dans la définition de la cartographie de leurs risques, de les conseiller pour adapter leurs pratiques et leur couverture assurantielle et, enfin, lorsque le sinistre se révèle de leur proposer la stratégie la mieux adaptée en vue de son règlement. L’organisation de notre cabinet nous permet d’offrir à nos mandants des pôles de spécialisation dans des domaines spécifiques, tels que le droit de la construction, le risque industriel, la faute inexcusable, la réparation du dommage corporel ou la responsabilité civile des professions réglementées. Cette organisation par pôle de compétences nous permet de favoriser ainsi un traitement intuitu personae de nos dossiers.

Vous venez de promouvoir trois collaborateurs au rang de counsels. Pourriez-vous nous expliquer le contexte et les ­raisons de ces promotions ?
Ces nominations répondent à deux impératifs pour le cabinet, accompagner sa croissance et valoriser ses éléments les plus talentueux.
C’est la deuxième série de promotions au sein de notre cabinet. Quatre autres collaborateurs avaient déjà accédé à ce rang précédemment.
Certains collaborateurs du cabinet occupent par leur expérience, leur expertise et leur domaine d’activité une place qui justifie une reconnaissance statutaire.
Ces nominations permettent, par ailleurs, d’accompagner la croissance du cabinet, en structurant davantage nos trois branches d’activité principales : l’assurance construction avec la nomination de Catherine Boyvineau, le risque de l’entreprise et des professionnels avec celle d’Emmanuelle Le Treut, et, enfin, le contentieux de l’indemnisation des dommages corporels, de la faute inexcusable de l’employeur et de la maladie professionnelle avec celle de Julie Segond.
Au demeurant, le cabinet a toujours veillé à accompagner l’évolution de la carrière de ses collaborateurs et les associés actuels ont, d’ailleurs, tous débuté leur carrière au sein du cabinet en cette qualité, hormis bien sûr son fondateur, Alain de Angelis.

Certains de vos associés ont récemment participé à la formation des médecins experts à la faculté de médecine de la Timone à Marseille. La formation est-elle un exercice très développé au sein de votre cabinet ?
Nos formations nous permettent d’accompagner nos mandants dans la prévention de leurs risques. Nous ne concevons pas notre mission comme étant limitée à la gestion d’un sinistre mais comme celle d’un partenaire dont le rôle doit permettre à nos mandants de maîtriser leurs risques.
Cela nécessite d’accompagner ceux-ci dans la définition et la prévention de leurs risques, notamment, par la formation et la sensibilisation de leurs équipes.
La gestion des sinistres qu’elle soit judiciaire ou déjudiciarisée n’intervient que dans un ­second temps.
Nous dispensons, ainsi, à la demande de nos mandants, des formations directement auprès de leur service juridique ou des services de gestion des sinistres des ­compagnies ­d’assurance.
En parallèle de ces formations ciblées, nous intervenons, régulièrement, auprès des acteurs des différentes branches professionnelles constituant notre domaine d’activité. À titre d’exemple, Angelis & Associés a noué un partenariat avec la Chambre des diagnostiqueurs immobiliers de la Fnaim (CDI Fnaim).
En l’occurrence, la formation des médecins experts à la faculté de médecine de la Timone a été assurée par Julie Segond et mon associé Paul Semidei qui codirige la commission immobilière du barreau de Marseille et participe, dans ce cadre, régulièrement à des colloques avec la Compagnie des experts, habituellement davantage tournés vers le droit immobilier et l’assurance construction.

Vous intervenez sur le risque de l’entreprise, avez-vous remarqué de nouvelles tendances ou une évolution du marché dernièrement ?
Nous intervenons dans des secteurs économiques variés avec chacun leurs spécificités. Bien sûr, les grandes tendances économiques se répercutent sur l’activité de nos mandantes et après une période d’incertitude avec la gestion imprévue de la pandémie de Covid-19, nous observons une nouvelle dynamique propre à la reprise économique, ce qui conduit proportionnellement à un accroissement des sinistres.
S’agissant de l’évolution du marché, deux tendances peuvent être retenues.
D’une part, la concrétisation de risques auparavant moins impactants, au premier rang desquels le risque cyber et le risque climatique.
D’autre part, la volonté des entreprises de mieux contrôler leurs risques. Cela se traduit par un effort particulier au niveau de la prévention mais aussi s’agissant de la gestion des sinistres à une volonté accrue de déjudiciariser les dossiers, lorsque cela est possible, plutôt que de subir une procédure judiciaire incertaine. La médiation occupe, à ce titre, une place croissante dans notre activité.
Notre rôle est de proposer à notre mandant la stratégie la plus adaptée à son ­affaire en tenant compte de l’intégralité de ses ­intérêts et de la préservation de ses ­relations ­commerciales.


De Angelis & Associés est l’un des rares cabinets de cette importance à ne pas avoir cédé aux sirènes de la capitale. Pourquoi ce choix ?
Nous n’envisageons pas l’ouverture d’autres bureaux, notamment, à Paris où se situent pourtant les sièges sociaux de la plupart de nos mandants. De Angelis
& Associés a été fondé et s’est développé depuis Marseille. Nous souhaitons conserver cette implantation régionale plutôt que de créer un maillage national, ce qui n’a pas empêché de Angelis & Associés d’avoir aujourd’hui dans son secteur d’intervention une reconnaissance à l’échelle nationale. Il s’agit avant tout pour nous d’un choix stratégique. Nous disposons ainsi d’un outil efficace, qui nous permet d’intervenir, sans délai, sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger, en préservant une cohérence dans la gestion de nos dossiers et une cohésion au sein de nos équipes, composées de 25 avocats. C’est cette expérience, cette réactivité et ce savoir-faire qui sont recherchés par nos mandants, ­notamment, sur les dossiers complexes.

Vous travaillez avec Predictis et Juri’Predis. Pourriez-vous nous en dire plus sur ces ­collaborations ? Comment sont-elles nées et en quoi consistent-elles ?
Nous veillons à faire bénéficier nos mandants des dernières évolutions technologiques. Nos collaborations avec ­Predictis ou Juri’Predis s’inscrivent dans cette ­démarche.
Concrètement, ces legaltechs sont un outil supplémentaire dans la prise de décision, très utile, notamment en phase amiable.
Nous apportons, par ailleurs, à nos mandants une étude de leur risque en exploitant et en leur restituant les données de leurs dossiers.
L’exploitation statistique des données jurisprudentielles nous permet, ainsi, d’avoir une approche plus large et d’établir des études de risques au-delà de nos propres dossiers sur différents types de ­contentieux ou différentes juridictions.

Prochains rendez-vous

02 octobre 2024
Sommet du Droit en Entreprise
La rencontre des juristes d'entreprise
DÉJEUNER ● CONFÉRENCES ● DÎNER ● REMISE DE PRIX

Voir le site »

02 octobre 2024
Rencontres du Droit Social
Le rendez-vous des acteurs du Droit social
CONFÉRENCES ● DÉJEUNER  

Voir le site »

GUIDE ET CLASSEMENTS

> Guide 2024