« L'institution figure parmi les pionniers de la transparence »
Une question à Jean-Luc Harousseau, président de la Haute autorité de santé (HAS)
Décideurs. Comment est aujourd'hui géré l'impératif de transparence ?
Jean-Luc Harousseau. La Haute autorité de santé (HAS) est une autorité publique indépendante qui doit son existence et sa continuité à une double condition : la rigueur de son analyse scientifique et son indépendance intellectuelle. Dès la création de l'autorité, des règles ont été mises en place pour garantir cette indépendance. Depuis 2005, la HAS publie ainsi sur son site internet une déclaration publique d'intérêts qui concerne tous les experts des commissions et des groupes de travail. Nous avons associé à cette démarche un guide de la prévention des conflits d'intérêts et nous avons mis en place un comité indépendant, et extérieur à la HAS, chargé de la gestion des situations litigieuses. L'institution figure ainsi parmi les pionniers de la transparence, même si tout n'est pas parfait et que nous avons été attaqués à quelques reprises devant le Conseil d'État du fait de suspicions de conflit d'intérêts de certains de nos experts. Mais nous avons néanmoins montré l'exemple et au moment de la publication de la loi du 29 décembre 2011, nous étions déjà prêts pour cette nouvelle étape et pour démontrer l'impartialité de notre analyse.
Jean-Luc Harousseau. La Haute autorité de santé (HAS) est une autorité publique indépendante qui doit son existence et sa continuité à une double condition : la rigueur de son analyse scientifique et son indépendance intellectuelle. Dès la création de l'autorité, des règles ont été mises en place pour garantir cette indépendance. Depuis 2005, la HAS publie ainsi sur son site internet une déclaration publique d'intérêts qui concerne tous les experts des commissions et des groupes de travail. Nous avons associé à cette démarche un guide de la prévention des conflits d'intérêts et nous avons mis en place un comité indépendant, et extérieur à la HAS, chargé de la gestion des situations litigieuses. L'institution figure ainsi parmi les pionniers de la transparence, même si tout n'est pas parfait et que nous avons été attaqués à quelques reprises devant le Conseil d'État du fait de suspicions de conflit d'intérêts de certains de nos experts. Mais nous avons néanmoins montré l'exemple et au moment de la publication de la loi du 29 décembre 2011, nous étions déjà prêts pour cette nouvelle étape et pour démontrer l'impartialité de notre analyse.