Le 5 novembre prochain, nous connaîtrons le vainqueur de l’élection présidentielle américaine 2024. Entre un second mandat pour le républicain Donald Trump et un premier pour la démocrate Kamala Harris, tout un pays se déchire. L’occasion de s’intéresser aux répercussions économiques pour le Vieux Continent en cas de victoire de celle qui pourrait être la première femme à s’installer à la Maison Blanche.

Les grandes bourses occidentales (États-Unis, Allemagne, Royaume-Uni et France) ont connu une forte performance au cours des dix dernières années. La rentabilité pour l’actionnaire, le TSR, des principaux indices boursiers de ces pays a été supérieur à 9 % par an. Cette performance a néanmoins été très différente entre les bourses, entre les secteurs et entre les entreprises d’un même secteur. Un constat demeure : la croissance est le levier le plus puissant de création de valeur.

En cette rentrée, la Banque de France apporte sa contribution aux débats nationaux et européens en émettant des pronostics de croissance pour les trois prochaines années. Le gendarme monétaire hexagonal s’avère optimiste : portée par une chute de l’inflation et un effet bénéfique des Jeux olympiques et paralympiques, l’économie du pays se porte mieux que son paysage politique.

Premier de cordée de l’Union européenne et troisième économie mondiale, l’Allemagne connaît depuis deux ans une chute de son activité. Après avoir enduré une récession en 2023, les instituts de statistiques allemands prévoient une croissance atone pour 2024, voire une nouvelle contraction économique. Coup de projecteur sur les causes de cette situation et ses répercussions sur les pays voisins. 

Né en Palestine en 1942, Isaac Perlmutter immigre aux États-Unis à la fin des années 1960. Vendeur à la sauvette dans les rues de New York et autodidacte, il finit par accumuler les succès entrepreneuriaux avant de racheter Marvel en 1996, l’entreprise productrice de comics, alors en faillite. Grand artisan de son rebond et de son rachat par Disney en 2009, l’homme dispose d’une fortune estimée à 4,1 milliards de dollars.