Le Fonds stratégique d’investissement vient de porter sur les fonts baptismaux son véhicule dédié au soutien des biotechnologies françaises. Annoncé officiellement par Nicolas Sarkozy lo de la 4e réunion du Coeil Stratégique des Industries de Santé, « InnoBio » est doté de 140 millio d’euros - 52 M€ pour le FSI, le solde étant apporté par 6 des 10 premie laboratoires mondiaux. Il est également prévu que de nouveaux partenaires industriels puissent rejoindre le cercle des investisseu du Fcpr géré au sein de CDC Entreprises par l’équipe dirigée par Laurent Arthaud.
Le FSI lance « innoBio »
Le Fonds stratégique d’investissement vient de porter sur les fonts baptismaux son véhicule dédié au soutien des biotechnologies françaises. Annoncé officiellement par Nicolas Sarkozy lors de la 4e réunion du Conseil Stratégique des Industries de Santé, « InnoBio » est doté de 140 millions d’euros - 52 M€ pour le FSI, le solde étant apporté par 6 des 10 premiers laboratoires mondiaux. Il est également prévu que de nouveaux partenaires industriels puissent rejoindre le cercle des investisseurs du Fcpr géré au sein de CDC Entreprises par l’équipe dirigée par Laurent Arthaud.
L’objectif annoncé d’InnoBio est d’investir des tickets – en fonds propres et quasi-fonds propres – compris entre 5 et 10 millions d’euros dans des start-ups du domaine des biotechnologies afin d’accroître le potentiel de ces sociétés en France et d’accélérer la mise sur le marché de leurs produits. Alors que les prévisions tablent sur un développement de la part des biotechs au sein de l’industrie pharmaceutique (de 10 à 15 % d’ici à 2012), le chef de l’État a rappelé sa volonté de « donner sa chance à la chance ».
L’intérêt est d’autant plus fort que l’industrie pharmaceutique française pèse très favorablement sur la balance commerciale hexagonale et que les emplois créés sont à très forte valeur ajoutée.
Déjà présentes sur ce marché, les structures de capital investissement pourront désormais compter sur InnoBio pour les accompagner dans les levées de fonds à venir ou intervenir lors de phases d’amorçage où les fonds professionnels sont encore trop peu nombreux.
