Olivier Heitz (Bouygues Telecom) : garant des bonnes connexions
Après une formation en informatique de gestion à l’IUT de Strasbourg, complétée quelques années plus tard par un DESS en systèmes d’information (IAE de Paris 1) et un MBA à HEC en 2014, Olivier Heitz est un homme de terrain. Et d’expériences : depuis quinze ans au sein du groupe Bouygues, après un début de carrière dans l’industrie pharmaceutique et l’édition, il a dirigé les opérations et les infrastructures IT, puis les SI en front office, digital et retail, avant de remplacer, en 2018, Alain Moustard comme DSI de Bouygues Telecom, gagnant en même temps son siège au sein du comité de direction générale. Excellent communiquant et passionné de technologies, il mène aujourd’hui une équipe de 600 collaborateurs internes et environ autant en prestation, avec comme ambition de réconcilier visions stratégique et opérationnelle.
"Son activité, outre la gestion au quotidien des 300 applications de Bouygues Telecom, est tournée en grande partie (60 %) vers les projets, dont le développement de 20 nouveaux services ou de nouveaux métiers"
Son activité, outre la gestion au quotidien des 300 applications de Bouygues Telecom, est tournée en grande partie (60 %) vers les projets, dont le développement de 20 nouveaux services ou de nouveaux métiers. Preuve de ce savoir-faire : 60 % des logiciels du groupe sont aujourd’hui développés en interne. En bouclant en 2019 la révolution du cloud, la DSI d’Olivier Heitz a aussi permis à Bouygues Telecom de passer le crash test de la Covid, en maintenant ses usages et son fonctionnement pendant la crise. S’il voit 2021 comme une année de bilan, aussi bien de l’industrialisation du cloud, que du développement de la chaîne DevOps, qui unifie le développement logiciel à l’administration des infrastructures informatiques, Olivier Heitz se projette aussi vers un avenir d’innovations tracé par la 5G et se prépare à capter les nouvelles opportunités du cloud, cette fois pour les clients du groupe, et l’explosion du marché de l’Internet des Objets (IoT). Sans oublier de garder un œil sur les sujets naissants, comme Kubernetes, une plateforme open source d’automatisation des processus, qui accélère notamment la mise à l’échelle d’applications cloud-native.