Aramis démarre l’année 2010 sur les chapeaux de roue. Pour son quatrième anniversaire, la firme fondée par Aurélien Condomines, Benjamin May et Raphaël Mellerio accueille deux nouveaux associés : l’un spécialisé en fiscalité, l’autre expert en M&A et marchés de capitaux. Petit à petit, le jeune cabinet de droit des affaires grandit et développe de nouvelles compétences.

Depuis plusieurs années déjà, la place de Paris est témoin d’une nouvelle tendance, celle de la multiplication des cabinets fondés par d’anciens avocats de prestigieuses firmes françaises et anglo-saxonnes qui souhaitent développer un nouveau modèle de cabinet.
Fondé en janvier 2006 par Aurélien Condomines (expert en concurrence précédemment chez Morgan Lewis), Benjamin May (associé IP/IT, ancien de De Pardieu Brocas Maffei) et Raphaël Mellerio (ex Clifford Chance et spécialiste du M&A), Aramis fait partie de cette nouvelle vague.

Un nouveau modèle de cabinet.

De la culture anglo-saxonne, les fondateurs ont voulu conserver l’esprit collectif de firme et la stratégie de communication autour d’une marque. Benjamin May, associé spécialisé en IP/IT, rappelle d’ailleurs que « le cross-selling a été la pierre angulaire de la création d’Aramis : pour la première année d’exercice, près de 50% du chiffre d’affaires a résulté de la synergie entre les différentes activités du cabinet ».

De la culture française, Aramis a retenu le fort intuitu personae, la souplesse des structures ou encore la taille humaine des équipes. 
La multiplication de cabinets à l’image d’Aramis valide ce modèle et prouve que l’achat d’une prestation juridique se fait aujourd’hui de manière sophistiquée. « Les directeurs juridiques ne veulent plus se référer à un seul et unique cabinet full service pour l’ensemble de leurs dossiers. Ils veulent les meilleurs spécialistes de telle matière. Ils veulent de la disponibilité. Finalement, les clients sont aujourd’hui heureux de venir nous consulter, dans le cadre d’une relation privilégiée », résume Benjamin May.

De nouveaux associés…

Quatre ans après sa création, Aramis franchit une nouvelle étape. Les trois mousquetaires sont désormais cinq. Aramis vient de recruter un expert en fiscalité chez Ayache Salama, Benoît Greteau, ainsi qu’un second associé M&A, précédemment chez Brandford Griffith, Alexis Chahid-Nouraï.
Avec désormais deux associés en fusions-acquisitions, le cabinet monte en puissance sur le marché du M&A.

Malgré de très jolis deals sur ce marché en 2009, l’associé corporate Raphaël Mellerio nuance : « Aramis n’a pas vocation à devenir une pure boutique M&A. Nous voulons continuer à nous impliquer sur nos autres points forts, comme la concurrence ou l’IP/IT, et désormais la fiscalité ».

… et une visibilité à Bruxelles

Outre ces nouvelles arrivées, Aramis ouvre un bureau de représentation en Belgique, en collaboration avec une firme locale. L’associé spécialisé en droit de la concurrence Aurélien Condomines est sur le point d’intégrer le barreau de Bruxelles. L’avocat sera ainsi un « flying partner » concernant les dossiers de droit communautaire.

Croissance au rendez-vous.

Pour l’essentiel, le cabinet de droit des affaires conseille des groupes français et étrangers, surfant sur un positionnement industriel. L’équipe Aramis compte ainsi parmi ses clients des grands noms -nationaux et internationaux- de l’agroalimentaire (Tereos – Beghin Say, Heinz, Petit Navire, Distell), des télécoms et services postaux (Maroc Telecom, La Poste), de l’industrie (Alstom), ou encore des services financiers (Carte Bleue Visa, LCL , Natixis). 
Depuis sa création, le chiffre d’affaires d’Aramis connaît chaque année une croissance à deux chiffres. Parmi ses opérations de 2009, le cabinet a représenté le groupe sud-africain Distell dans l’acquisition, auprès de Pernod Ricard, d’une marque de cognac, et a conseillé Maroc Telecom dans la privatisation de la Sotelma, opérateur historique des télécoms au Mali.
De trois associés et sept collaborateurs, Aramis passe donc à un effectif de cinq associés. Les arrivées des nouveaux partners devraient bien sûr entraîner le recrutement de nouveaux collaborateurs.
A terme, les fondateurs d’Aramis souhaiteraient regrouper une vingtaine d’avocats, élargir leur offre de compétences sans pour autant devenir une firme full service. En un mot : conserver leur culture de cabinet développée depuis 2006.

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