Une majorité sortante qui boit la tasse, un RN qui ne se voyait pas si haut, une Nupes principale force d’opposition, LR qui perd des sièges mais gagne en influence. Voici les leçons à retenir de ce second tour.
En duel avec une candidate EELV, le délégué général de la République en marche va tenter de conserver son siège dans une circonscription traditionnellement de gauche. Il compte pour cela mettre en avant son profil social-démocrate et pointer les incohérences de la Nupes.
Les législatives se succèdent et la droite voit son influence inexorablement réduite à l’Assemblée nationale. Seul moyen de peser : jouer le rôle de parti charnière si Emmanuel Macron n’obtient pas la majorité absolue. Naguère au centre de la vie politique, LR pourrait se muer en force d’appoint. Changement de culture en perspective.
Beaucoup de députés ont-ils été élus au premier tour ? Est-ce plus que d’habitude ? Combien de ministres ont-ils été contraints à la démission après une défaite aux législatives ? Le RN peut-il avoir un groupe parlementaire ? Comment interpréter le score de la majorité ? Réponse en images.
La gauche unie est bien partie pour regagner de nombreux sièges, malgré un score en pourcentage égal à celui de 2017. Emmanuel Macron n’est pas assuré d’une majorité absolue, le RN pourrait disposer d’un groupe parlementaire pour la première fois de son histoire, Reconquête ! coule…
Pour séduire une population qui ne constitue pas, a priori, son cœur de cible, certaines jeunes candidates écolo misent sur une campagne au plus près du terrain. Immersion chez ces Verts des zones rurales, industrielles ou pavillonnaires.
La macronie part à l’assaut des dernières circonscriptions LR de Paris. Parmi elles, la quatrième où se présente Astrid Panosyan-Bouvet, cofondatrice d’En marche et administratrice d’Air-France KLM.