Si au cours de sa campagne, Donald Trump a capitalisé sur son image et sur les réalisations de son administration, le président sortant est resté flou quant à ses objectifs pour les quatre prochaines années. Seule certitude, ceux-ci reprendront ses thèmes de prédilection – "economy first", lutte contre l’immigration, désengagement à l’international... Quant au détail de leur mise en œuvre, celui-ci demeure, aujourd’hui encore, incertain.
À l’heure où ces lignes sont publiées, Joe Biden semble en bonne posture pour succéder à Donald Trump, même si celui-ci a annoncé des recours judiciaires. Toutefois, le républicain a mieux résisté que prévu au point de déjouer les pronostics. Voici les raisons de sa relative bonne santé électorale.
Il y a un an encore, beaucoup voyaient en elle la candidate idéale pour battre Donald Trump. Aujourd’hui, Kamala Harris apparaît bien en route pour la Maison-Blanche mais en qualité de probable future vice-présidente de Joe Biden qui, en en faisant sa colistière de cette femme née de parents issus de l’immigration, dotée d’un parcours professionnel exemplaire et d’une combativité sans pareil, s’est doté d’un atout maître dans la course à la présidence.
Une carrière de cinquante ans dans les plus hautes sphères de l’Etat, une réputation de grande expérience et une image de force tranquille… Pour des millions d’Américains, Joe Biden est, plus que le candidat d’un parti, l’homme providentiel malgré lui. qui pourra sauver l’Amérique du désastre domestique et du déshonneur sur la scène internationale que représenterait une nouvelle présidence Trump.
Retour au multilatéralisme, changement de pied en matière de politique environnementale, priorité toujours accordée à la zone Asie-Pacifique au détriment de l’Europe. Voilà les grands axes probables de diplomatie de l'administration Biden.
Pour faire prendre conscience du péril sanitaire de la seconde vague, l’exécutif n’hésite pas à mettre en avant des chiffres. Une donnée n’a pas été citée et fait pourtant craindre le pire.
Plusieurs sondages publiés dimanche donnent un avantage à Joe Biden dans plusieurs États clés. Mais prudence, Hillary Clinton y était donnée gagnante en 2016…