François Hollande, qui multiplie les références à l'ancien Président, ne serait-il pas davantage chiraquien que socialiste ?
C’est la question que tout le monde se pose tant les références à l’ancien président de la République se multiplient.
C’est tout d’abord le projet de nomination de Jacques Toubon en qualité de Défenseur des droits, poste jadis occupé par Dominique Baudis. L’idée de confier cette responsabilité à l’ancien ministre de la Justice de Jacques Chirac est loin de ravir la gauche. S’ajoutent les nominations aux ambassades par le Quai d’Orsay. Catherine Colonna, tout d’abord, ex-ministre déléguée aux Affaires européennes et ex-ambassadrice de la France à l'Unesco, mais également membre du conseil d'administration de la Fondation Chirac, vient d’être nommée à Rome. Vient ensuite Maurice Gourdault-Montagne, actuellement en poste à Berlin. L’ancien directeur de cabinet d'Alain Juppé alors Premier ministre est nommé à Pékin. Bernard Émié, ancien conseiller diplomatique adjoint de l'ex-Président, devient ambassadeur à Alger. Enfin, l’ambassadeur de France aux États-Unis, François Delattre, ex-directeur de cabinet de Dominique de Villepin au Quai d’Orsay, est nommé ambassadeur auprès des Nations unies.
Les deux hommes partagent le même amour pour la Corrèze et on se souvient également que Jacques Chirac en 2012 avait déclaré ouvertement qu’il voterait pour le candidat socialiste.

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