Une question à la sénatrice, présidente PS de la commission des finances, sur le financement des partis.
Michèle André : « Limiter les dons à 7 500 euros par an »
Décideurs. Quelle mesure mettriez-vous en place pour rendre le financement des partis politiques plus transparent ?
Michèle André. La multiplication des micro-partis est un phénomène qui fait douter de l’honnêteté des hommes politiques. La majorité de ces structures sont là pour soutenir des personnes et non des projets. D’autre part, en gravitant autour de plus grandes formations, ils posent de graves questions sur le financement de ces partis. Pour lutter contre ces dérives, je propose que la somme des dons versés à l’ensemble des partis politique par une personne physique ne dépasse pas 7 500 euros par an. Actuellement, la limite n’est fixée que sur le montant maximum à verser à un parti politique (7 500 euros). Si certains estiment que cette nouvelle mesure nécessite une hausse du plafond, je suis d’accord pour l’augmenter à 8 000 euros.
Michèle André. La multiplication des micro-partis est un phénomène qui fait douter de l’honnêteté des hommes politiques. La majorité de ces structures sont là pour soutenir des personnes et non des projets. D’autre part, en gravitant autour de plus grandes formations, ils posent de graves questions sur le financement de ces partis. Pour lutter contre ces dérives, je propose que la somme des dons versés à l’ensemble des partis politique par une personne physique ne dépasse pas 7 500 euros par an. Actuellement, la limite n’est fixée que sur le montant maximum à verser à un parti politique (7 500 euros). Si certains estiment que cette nouvelle mesure nécessite une hausse du plafond, je suis d’accord pour l’augmenter à 8 000 euros.