Un peu de politique fiction, juste pour voir. Par Pierre Netter, Rédacteur en chef
Le 7 mai 2017
Le 7 mai 2017 sera un dimanche. Selon toute vraisemblance, la France découvrira sur le coup de 20 heures le visage du nouveau président de la République. Trois ans nous séparent de cette échéance. Et c’est heureux au regard du spectacle pathétique auquel se livrent nos représentants.
D’abord François Hollande – puisqu’il n’est pas question de l’épargner – avait promis qu’il ne cliverait pas les Français. Loué soit-il, tant le peuple souverain semble s’unir au moment de reconnaître son incapacité à conduire le pays. On n’ose imaginer l’état de la présidence si celle-ci se trouvait dans l’obligation de composer avec une opposition en ordre de bataille. On n’ose l’imaginer…
Et pour cause. Jamais le « peuple de droite » n’aura les mots pour féliciter celles et ceux qui sont parvenus à balkaniser l’UMP bien au-delà des plus fous espoirs socialistes. À qui la faute ? Copé ? Sarkozy ? Lavrilleux ? Impossible à dire tant coups bas, opacité et petits meurtres entre amis se sont imposés comme devise partisane.
Le 6 juillet 2014
Un peu de politique fiction, juste pour voir. Quel personnage politique serait aujourd’hui en mesure de briguer la présidence de la République si l’élection suprême était programmée dans un mois ? Juppé le consensuel ? Peu probable, un partage des voix avec François Fillon au premier tour les priverait l’un comme l’autre d’une qualification en finale.
Manuel Valls ? Peut-être, mais a-t-on jamais vu un Président en exercice et dans la fleur de l’âge renoncer à se représenter ? Non, Manuel Valls, sera comme d’autres avant lui, patient et loyal. Car tel est le prix du soutien du parti. François Hollande, alors ? Sans doute une gauche à peu près unie pourrait-elle l’emmener au second tour. Second tour qui l’opposerait à Marine Le Pen… Et là, bien avisé celui en mesure d’avancer le résultat d’un tel duel.
Nul n’est plus aveugle …
… que celui qui ne veut pas voir. Tous peinent à admettre cette réalité, persuadés qu’ils sont que le Front national est structurellement limité par un plafond de verre. Ce que confirment les derniers résultats électoraux… Parce que ce parti préconise le contrôle des prix, les nationalisations en série, la planification de l’économie, sans même revenir sur les mesures touchant de près ou de loin à l’identité nationale et aux flux migratoires, certains se croient à l’abri d’un coup de tonnerre le 7 mai 2017.
Si le calendrier électoral en décidait autrement, ce coup de tonnerre aurait lieu dans un mois. Mais trois ans nous séparent de cette échéance. Et c’est heureux.
D’abord François Hollande – puisqu’il n’est pas question de l’épargner – avait promis qu’il ne cliverait pas les Français. Loué soit-il, tant le peuple souverain semble s’unir au moment de reconnaître son incapacité à conduire le pays. On n’ose imaginer l’état de la présidence si celle-ci se trouvait dans l’obligation de composer avec une opposition en ordre de bataille. On n’ose l’imaginer…
Et pour cause. Jamais le « peuple de droite » n’aura les mots pour féliciter celles et ceux qui sont parvenus à balkaniser l’UMP bien au-delà des plus fous espoirs socialistes. À qui la faute ? Copé ? Sarkozy ? Lavrilleux ? Impossible à dire tant coups bas, opacité et petits meurtres entre amis se sont imposés comme devise partisane.
Le 6 juillet 2014
Un peu de politique fiction, juste pour voir. Quel personnage politique serait aujourd’hui en mesure de briguer la présidence de la République si l’élection suprême était programmée dans un mois ? Juppé le consensuel ? Peu probable, un partage des voix avec François Fillon au premier tour les priverait l’un comme l’autre d’une qualification en finale.
Manuel Valls ? Peut-être, mais a-t-on jamais vu un Président en exercice et dans la fleur de l’âge renoncer à se représenter ? Non, Manuel Valls, sera comme d’autres avant lui, patient et loyal. Car tel est le prix du soutien du parti. François Hollande, alors ? Sans doute une gauche à peu près unie pourrait-elle l’emmener au second tour. Second tour qui l’opposerait à Marine Le Pen… Et là, bien avisé celui en mesure d’avancer le résultat d’un tel duel.
Nul n’est plus aveugle …
… que celui qui ne veut pas voir. Tous peinent à admettre cette réalité, persuadés qu’ils sont que le Front national est structurellement limité par un plafond de verre. Ce que confirment les derniers résultats électoraux… Parce que ce parti préconise le contrôle des prix, les nationalisations en série, la planification de l’économie, sans même revenir sur les mesures touchant de près ou de loin à l’identité nationale et aux flux migratoires, certains se croient à l’abri d’un coup de tonnerre le 7 mai 2017.
Si le calendrier électoral en décidait autrement, ce coup de tonnerre aurait lieu dans un mois. Mais trois ans nous séparent de cette échéance. Et c’est heureux.