Entre dissidence et résistance, ils sont désormais nombreux à déclarer leur candidature à la tête de l'UMP et à s'exprimer sur les affaires du parti.
Ils sont candidats à la tête de l'UMP
François Fillon
Premier candidat anti-Sarko. Si sa candidature à la tête du parti n’est «?absolument pas d’actualité?», l’ancien Premier ministre, assure que «?si l’on veut redresser l’UMP, il faut de la collégialité et un peu d’humilité.?» En attendant, il ne cache pas vouloir se présenter à la primaire UMP pour 2017.
Laurent Wauquiez
Le vice-président de l’UMP, âgé de 37 ans, est dépendant de François Fillon. Il était numéro deux de la liste de l’ancien Premier ministre lors du précédent scrutin. Il ne souhaite cependant pas d’alliance avec le centre. «?Les réponses qui consistent à ressortir le bal des ego et des candidatures des uns et des autres est indécent. À ce stade de la crise, je veux secouer la poussière, lancer des idées fortes.?»
Nathalie Kosciusko-Morizet
Candidate battue en 2012 et à nouveau perdante aux municipales à Paris cette année, NKM se voit bien rue de Vaugirard, mais avec l’union du centre, «?origine et ADN du parti?».
Alain Juppé
Le président par intérim avoue réfléchir à se présenter à la primaire UMP en 2016. «?Il y a une possibilité?», confesse-t-il. En revanche, le maire de Bordeaux ne souhaite pas se présenter à la tête de l’UMP conformément à ses recommandations : «?Le candidat à la présidence du parti devra s’engager à ne pas l’être aux primaires présidentielles.?»
Hervé Mariton
Le député UMP de la Drôme, s’il a été le premier à se déclarer, pèche néanmoins par son défaut de popularité. « Ma candidature, je la formule avec humilité et détermination. Je crois à ce que je peux apporter à l’UMP : une rigueur, une organisation et un travail.?»
Xavier Bertrand
Depuis septembre?2012, l’ancien secrétaire général réfute l’idée d’une candidature à la tête de l’UMP et se réserve pour la primaire de 2016 qui désignera le candidat à l’élection présidentielle de 2017. «?Je suis candidat à l’élection présidentielle, et cela passe par les primaires.?» Quant à l’UMP : «?Toutes celles et ceux qui ont été impliqués dans la campagne présidentielle doivent rester à l’écart. Ils en ont marre nos électeurs qu’à chaque élection on leur promette tout et qu’on ne fasse finalement même pas la moitié de ce que l’on dit.?»
Bruno Le Maire
L’ancien ministre de l’Agriculture séduit par sa personnalité et son style. Il affiche ouvertement sa candidature «?pour porter le renouveau?». Le sarkozyste Roger Karoutchi pourrait le soutenir… si l’ancien Président ne se représente pas : «?Si Nicolas Sarkozy revient, je le soutiendrai. S’il décide de ne pas revenir, il y a deux candidats que je pourrais soutenir : Bruno Le Maire et éventuellement François Baroin, même s’il n’est pas encore candidat.?»
...Et ce qu’ils en disent :
L’affaire Bygmalion
Christian Estrosi : «?Nous n’avons jamais été informés de cela [le prêt].?»
Bruno Le Maire : «?Le boulet de l’affaire Bygmalion est passé près. Nous ne sommes pas encore tout à fait en état de marche, mais notre responsabilité est écrasante, parce qu’il n’y a plus de parti socialiste, que la majorité est en lambeaux et que le président de la République n’a plus aucun cap.?»
Christian Jacob : «?J’assume ma responsabilité du 30?novembre 2010 à aujourd’hui et j’ai demandé que l’audit soit fait sur cette période.?»
Éric Ciotti : «?J’ai très largement le sentiment que Bygmalion, Lavrilleux, les copéistes, chargent Sarkozy, pour qu’on ne regarde pas ce qu’ils ont fait.?»
La crise à l’UMP
Alain Juppé : «?Sauver l’UMP, ce n’est pas gagné. L’UMP est en danger bien entendu, en danger financier et en danger aussi politique avec l’accumulation des scandales.?»
Jean-Pierre Raffarin : «?L’UMP doit se poser la question soit d’une fédération de l’opposition, soit d’un rapprochement structurel.?» «?On est dans un processus de recréation de l’UDF, avec le risque d’être derrière le Front national.?»
François Fillon : «?Face à la crise que traverse l’UMP, nous avons collectivement trouvé une sortie réaliste et honorable.?»
Bruno Le Maire : «?L’intérêt général de l’UMP exigeait que Jean-François Copé quitte la présidence : je salue sa décision.?»
Nathalie Kosciusko-Morizet : «?Il faut tout changer et refonder l’UMP en profondeur. Il faut trouver un autre nom car les mots ont un sens.?»
Éric Woerth : «?La crise est extraordinairement violente.?»
Laurent Wauquiez : «?On sort d’une crise, il y a une semaine on était en état d’explosion, on a une situation qui reste encore sous le contrôle de la justice, et vous avez déjà chacun qui arrive avec son petit ego personnel.?»
Roger Karoutchi : «?L’UMP d’aujourd’hui n’est pas capable de faire un président de la République.?»
Le retour de Nicolas Sarkozy
Alain Juppé : «?Je n’ai pas de conseil à donner à Nicolas Sarkozy.?»
Brice Hortefeux : «?Le retour de Nicolas Sarkozy, qui était une possibilité, devient une nécessité.?»
Xavier Bertrand : «?Sarkozy ne changera donc jamais !?»
Bernard Debré : «?Il faut couper les branches mortes. Et Nicolas Sarkozy en est une.?»
Pierre Charon : «?Je pense que Sarkozy a une ouverture pour revenir.?»
Roger Karoutchi : «?Il faut un signal fort de Nicolas Sarkozy avant le 14?juillet.?»
Pour aller plus loin : Quel avenir pour l’UMP ?
Premier candidat anti-Sarko. Si sa candidature à la tête du parti n’est «?absolument pas d’actualité?», l’ancien Premier ministre, assure que «?si l’on veut redresser l’UMP, il faut de la collégialité et un peu d’humilité.?» En attendant, il ne cache pas vouloir se présenter à la primaire UMP pour 2017.
Laurent Wauquiez
Le vice-président de l’UMP, âgé de 37 ans, est dépendant de François Fillon. Il était numéro deux de la liste de l’ancien Premier ministre lors du précédent scrutin. Il ne souhaite cependant pas d’alliance avec le centre. «?Les réponses qui consistent à ressortir le bal des ego et des candidatures des uns et des autres est indécent. À ce stade de la crise, je veux secouer la poussière, lancer des idées fortes.?»
Nathalie Kosciusko-Morizet
Candidate battue en 2012 et à nouveau perdante aux municipales à Paris cette année, NKM se voit bien rue de Vaugirard, mais avec l’union du centre, «?origine et ADN du parti?».
Alain Juppé
Le président par intérim avoue réfléchir à se présenter à la primaire UMP en 2016. «?Il y a une possibilité?», confesse-t-il. En revanche, le maire de Bordeaux ne souhaite pas se présenter à la tête de l’UMP conformément à ses recommandations : «?Le candidat à la présidence du parti devra s’engager à ne pas l’être aux primaires présidentielles.?»
Hervé Mariton
Le député UMP de la Drôme, s’il a été le premier à se déclarer, pèche néanmoins par son défaut de popularité. « Ma candidature, je la formule avec humilité et détermination. Je crois à ce que je peux apporter à l’UMP : une rigueur, une organisation et un travail.?»
Xavier Bertrand
Depuis septembre?2012, l’ancien secrétaire général réfute l’idée d’une candidature à la tête de l’UMP et se réserve pour la primaire de 2016 qui désignera le candidat à l’élection présidentielle de 2017. «?Je suis candidat à l’élection présidentielle, et cela passe par les primaires.?» Quant à l’UMP : «?Toutes celles et ceux qui ont été impliqués dans la campagne présidentielle doivent rester à l’écart. Ils en ont marre nos électeurs qu’à chaque élection on leur promette tout et qu’on ne fasse finalement même pas la moitié de ce que l’on dit.?»
Bruno Le Maire
L’ancien ministre de l’Agriculture séduit par sa personnalité et son style. Il affiche ouvertement sa candidature «?pour porter le renouveau?». Le sarkozyste Roger Karoutchi pourrait le soutenir… si l’ancien Président ne se représente pas : «?Si Nicolas Sarkozy revient, je le soutiendrai. S’il décide de ne pas revenir, il y a deux candidats que je pourrais soutenir : Bruno Le Maire et éventuellement François Baroin, même s’il n’est pas encore candidat.?»
...Et ce qu’ils en disent :
L’affaire Bygmalion
Christian Estrosi : «?Nous n’avons jamais été informés de cela [le prêt].?»
Bruno Le Maire : «?Le boulet de l’affaire Bygmalion est passé près. Nous ne sommes pas encore tout à fait en état de marche, mais notre responsabilité est écrasante, parce qu’il n’y a plus de parti socialiste, que la majorité est en lambeaux et que le président de la République n’a plus aucun cap.?»
Christian Jacob : «?J’assume ma responsabilité du 30?novembre 2010 à aujourd’hui et j’ai demandé que l’audit soit fait sur cette période.?»
Éric Ciotti : «?J’ai très largement le sentiment que Bygmalion, Lavrilleux, les copéistes, chargent Sarkozy, pour qu’on ne regarde pas ce qu’ils ont fait.?»
La crise à l’UMP
Alain Juppé : «?Sauver l’UMP, ce n’est pas gagné. L’UMP est en danger bien entendu, en danger financier et en danger aussi politique avec l’accumulation des scandales.?»
Jean-Pierre Raffarin : «?L’UMP doit se poser la question soit d’une fédération de l’opposition, soit d’un rapprochement structurel.?» «?On est dans un processus de recréation de l’UDF, avec le risque d’être derrière le Front national.?»
François Fillon : «?Face à la crise que traverse l’UMP, nous avons collectivement trouvé une sortie réaliste et honorable.?»
Bruno Le Maire : «?L’intérêt général de l’UMP exigeait que Jean-François Copé quitte la présidence : je salue sa décision.?»
Nathalie Kosciusko-Morizet : «?Il faut tout changer et refonder l’UMP en profondeur. Il faut trouver un autre nom car les mots ont un sens.?»
Éric Woerth : «?La crise est extraordinairement violente.?»
Laurent Wauquiez : «?On sort d’une crise, il y a une semaine on était en état d’explosion, on a une situation qui reste encore sous le contrôle de la justice, et vous avez déjà chacun qui arrive avec son petit ego personnel.?»
Roger Karoutchi : «?L’UMP d’aujourd’hui n’est pas capable de faire un président de la République.?»
Le retour de Nicolas Sarkozy
Alain Juppé : «?Je n’ai pas de conseil à donner à Nicolas Sarkozy.?»
Brice Hortefeux : «?Le retour de Nicolas Sarkozy, qui était une possibilité, devient une nécessité.?»
Xavier Bertrand : «?Sarkozy ne changera donc jamais !?»
Bernard Debré : «?Il faut couper les branches mortes. Et Nicolas Sarkozy en est une.?»
Pierre Charon : «?Je pense que Sarkozy a une ouverture pour revenir.?»
Roger Karoutchi : «?Il faut un signal fort de Nicolas Sarkozy avant le 14?juillet.?»
Pour aller plus loin : Quel avenir pour l’UMP ?