Le nouveau ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique dans le gouvernement Valls II suscite moins d’inquiétude que son prédécesseur.
Emmanuel Macron rassure les entrepreneurs
Emmanuel Macron tranquillise le monde entrepreneurial. C’est peu dire, tant son prédécesseur au ministère de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique – baptisé alors ministère de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique – était source d’inquiétude pour ces acteurs de l’économie. Au lendemain de la nomination d’Arnaud Montebourg, la Bourse de Paris dévissait de 1,08 %. Le soir même de sa démission, le 25 août dernier, elle clôturait en hausse de 2,10 %. Mais c’est du côté des syndicats qu’il faut aller recueillir les réactions les plus probantes.
Premier à dégainer, le Club des entrepreneurs – réseau de 18 500 créateurs et dirigeants d'entreprises – s’exprime par la voix de son président, Guillaume Cairou, P-DG fondateur du groupe Didaxis, leader du portage salarial en France : « Il nous apparaît intéressant qu'un homme de la qualité et du talent d'Emmanuel Macron puisse veiller à la pertinence et à l'efficacité des réformes structurelles dont notre modèle économique a besoin afin de lever les obstacles à notre compétitivité (…) Cette nomination est un signal positif pour le monde des entrepreneurs. » Tout en ajoutant : « Nous serons vigilants à ce que celui qui est à l'origine du pacte de responsabilité veille à sa mise en place et à sa concrétisation dans les plus brefs délais afin d'apporter à nos entreprises le souffle dont elles manquent cruellement. »
Chez Croissance Plus, on avoue être « plutôt rassurés et satisfaits par cette nomination ». Le nouveau ministre, avec lequel le syndicat a déjà travaillé, est issu de la société civile – ancien gérant de la banque Rothschild –, et « c’est une bonne chose, ce pourquoi nous militons depuis des années ». Bien sûr, le premier réseau français des entrepreneurs de croissance attend d’y voir plus clair sur les intentions, notamment lors du discours de politique général, mais il reste confiant. Pour Stanislas de Bentzmann, son président : « Ce gouvernement doit redonner confiance et énergie à la France. Pour retrouver une économie dynamique, Croissance Plus rappelle les réformes essentielles : poursuite de la baisse des prélèvements obligatoires, assouplissement du droit du travail et des trente-cinq heures, de la formation professionnelle, de l’actionnariat salarié… En s’appuyant sur ces réformes courageuses, la France peut retrouver rapidement le chemin de la croissance et de l’emploi. »
Du côté du Medef enfin, Pierre Gattaz, a admis sur RTL au premier jour de son université d’été qu’ « Emmanuel Macron a trois atouts : il connaît l’entreprise, il connaît l’économie de marché et il connaît la mondialisation. Pour être ministre de l’Économie, cela me paraît intéressant d’avoir ces trois atouts en poche et de les assumer, surtout par rapport à la situation de la France (…) La sagesse de Manuel Valls, c’est dire : avec ce gouvernement, on va jouer cette politique de l’offre et de la compétitivité pour redresser le pays avec les entreprises. »
Premier à dégainer, le Club des entrepreneurs – réseau de 18 500 créateurs et dirigeants d'entreprises – s’exprime par la voix de son président, Guillaume Cairou, P-DG fondateur du groupe Didaxis, leader du portage salarial en France : « Il nous apparaît intéressant qu'un homme de la qualité et du talent d'Emmanuel Macron puisse veiller à la pertinence et à l'efficacité des réformes structurelles dont notre modèle économique a besoin afin de lever les obstacles à notre compétitivité (…) Cette nomination est un signal positif pour le monde des entrepreneurs. » Tout en ajoutant : « Nous serons vigilants à ce que celui qui est à l'origine du pacte de responsabilité veille à sa mise en place et à sa concrétisation dans les plus brefs délais afin d'apporter à nos entreprises le souffle dont elles manquent cruellement. »
Chez Croissance Plus, on avoue être « plutôt rassurés et satisfaits par cette nomination ». Le nouveau ministre, avec lequel le syndicat a déjà travaillé, est issu de la société civile – ancien gérant de la banque Rothschild –, et « c’est une bonne chose, ce pourquoi nous militons depuis des années ». Bien sûr, le premier réseau français des entrepreneurs de croissance attend d’y voir plus clair sur les intentions, notamment lors du discours de politique général, mais il reste confiant. Pour Stanislas de Bentzmann, son président : « Ce gouvernement doit redonner confiance et énergie à la France. Pour retrouver une économie dynamique, Croissance Plus rappelle les réformes essentielles : poursuite de la baisse des prélèvements obligatoires, assouplissement du droit du travail et des trente-cinq heures, de la formation professionnelle, de l’actionnariat salarié… En s’appuyant sur ces réformes courageuses, la France peut retrouver rapidement le chemin de la croissance et de l’emploi. »
Du côté du Medef enfin, Pierre Gattaz, a admis sur RTL au premier jour de son université d’été qu’ « Emmanuel Macron a trois atouts : il connaît l’entreprise, il connaît l’économie de marché et il connaît la mondialisation. Pour être ministre de l’Économie, cela me paraît intéressant d’avoir ces trois atouts en poche et de les assumer, surtout par rapport à la situation de la France (…) La sagesse de Manuel Valls, c’est dire : avec ce gouvernement, on va jouer cette politique de l’offre et de la compétitivité pour redresser le pays avec les entreprises. »