Benjamin Ulrich est fondateur d'Intent Technologies, première société à proposer un système d’exploitation pour un bâtiment connecté.
Benjamin Ulrich (Intent Technologies) : « La vraie révolution du logement est celle de la mutualisat
Décideurs. Comment le digital peut-il révolutionner l’habitat ?
Benjamin Ulrich. Le bâtiment est aujourd’hui un secteur pauvre numériquement. Le digital offre pourtant une réponse à l’augmentation des charges et aux changements de modes de vie. Des initiatives émergent pour rendre nos logements plus intelligents et produire de la data sur les consommations d’électricité, les habitudes, le chauffage… mais ce type de données est encore trop compartimenté et axé sur les équipements. La vraie révolution qui va se produire, et à laquelle Intent Technologies participe, est celle de la mutualisation de ces données vers les acteurs et les prestataires du logement pour accroître la valeur des services qu’ils proposent. Mieux utilisées, les données vont permettre d’optimiser les consommations d’énergie, de mieux anticiper les travaux ou de souscrire des assurances moins chères par exemple. En arrière-plan, c’est la relation à l’habitat qui se modifie, celui-ci va être perçu de plus en plus comme un service global intégré.
Propos recueillis par J.-H. F.
Cet entretien fait partie du dossier "Comment vivra-t-on en 2050".
Benjamin Ulrich. Le bâtiment est aujourd’hui un secteur pauvre numériquement. Le digital offre pourtant une réponse à l’augmentation des charges et aux changements de modes de vie. Des initiatives émergent pour rendre nos logements plus intelligents et produire de la data sur les consommations d’électricité, les habitudes, le chauffage… mais ce type de données est encore trop compartimenté et axé sur les équipements. La vraie révolution qui va se produire, et à laquelle Intent Technologies participe, est celle de la mutualisation de ces données vers les acteurs et les prestataires du logement pour accroître la valeur des services qu’ils proposent. Mieux utilisées, les données vont permettre d’optimiser les consommations d’énergie, de mieux anticiper les travaux ou de souscrire des assurances moins chères par exemple. En arrière-plan, c’est la relation à l’habitat qui se modifie, celui-ci va être perçu de plus en plus comme un service global intégré.
Propos recueillis par J.-H. F.
Cet entretien fait partie du dossier "Comment vivra-t-on en 2050".