Le régulateur s’oppose à l’arrivée de LCI, Paris Première et Planète+ sur la TNT gratuite.
Le CSA a dit non
Saisi de trois demandes de chaînes de la TNT au visa de l'article 42-3 de la loi audiovisuelle de 2013 – LCI (groupe TF1), Paris Première (groupe M6) et Planète+ (groupe Canal plus) –, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) vient de refuser leur « passage d’un régime payant à la gratuité », autrement dit leur arrivée sur la TNT gratuite.
Pour motiver sa réponse à la possibilité offerte par « l’amendement LCI » permettant de demander le passage au gratuit, l’instance de régulation a fondé sa décision du 29 juillet sur « la conjoncture du marché publicitaire, la situation financière des chaînes existantes de la TNT gratuite et l’offre et la demande de consommation de la télévision ». La baisse marquée des recettes publicitaires des services de télévision, la situation financière fragile de plusieurs chaînes gratuites non-adossées à un grand groupe et l’étendue de la gamme de chaînes gratuites – 25 – ont eu raison des requêtes des trois chaînes.
Dans le détail, s’agissant de LCI, les Sages arguent « que l’arrivée d’une troisième chaîne gratuite d’information en continu financée exclusivement par la publicité, pouvait déstabiliser les deux chaînes d’information déjà existantes, dont l’une est arrivée récemment à l’équilibre [BFMTV] et la seconde connaît un déficit d’exploitation [i>Télé] ». S’agissant de Paris Première, le Conseil estime que « celle-ci serait susceptible d’affecter la viabilité économique et financière de chaînes de la TNT gratuite offrant un format et s’adressant à un auditoire présentant des analogies ». Il en va de même pour Planète+ vis-à-vis de RMC Découverte. Fin de non-recevoir en quelque sorte.
Pour motiver sa réponse à la possibilité offerte par « l’amendement LCI » permettant de demander le passage au gratuit, l’instance de régulation a fondé sa décision du 29 juillet sur « la conjoncture du marché publicitaire, la situation financière des chaînes existantes de la TNT gratuite et l’offre et la demande de consommation de la télévision ». La baisse marquée des recettes publicitaires des services de télévision, la situation financière fragile de plusieurs chaînes gratuites non-adossées à un grand groupe et l’étendue de la gamme de chaînes gratuites – 25 – ont eu raison des requêtes des trois chaînes.
Dans le détail, s’agissant de LCI, les Sages arguent « que l’arrivée d’une troisième chaîne gratuite d’information en continu financée exclusivement par la publicité, pouvait déstabiliser les deux chaînes d’information déjà existantes, dont l’une est arrivée récemment à l’équilibre [BFMTV] et la seconde connaît un déficit d’exploitation [i>Télé] ». S’agissant de Paris Première, le Conseil estime que « celle-ci serait susceptible d’affecter la viabilité économique et financière de chaînes de la TNT gratuite offrant un format et s’adressant à un auditoire présentant des analogies ». Il en va de même pour Planète+ vis-à-vis de RMC Découverte. Fin de non-recevoir en quelque sorte.