Présentant les chiffres clés de la réponse graduée, l’Hadopi dément toute disparition… immédiate
L’Hadopi survit
On la pensait mise en sommeil par le rapport Lescure, mais la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) a profité du point presse du 16 juillet pour tordre le cou aux rumeurs et présenter les chiffres clés de la phase d’avertissement, autrement appelée réponse graduée.
À ce premier exercice, c’est la présidente de la commission de protection des droits (CPD), Mireille Imbert-Quaretta, qui a d’emblée donné le ton : « Nous sommes toujours là ! » Et le besoin s’en fait sentir : un récent sondage de l’institut CSA rappelle que 37 % des Français ignorent ce qu’elle est. Quant à ceux qui la connaissent, ils sont 38 % à croire qu'elle a été supprimée par le gouvernement et 21 % à la voir déjà fusionnée avec le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
S’agissant de la réponse graduée, ce sont plus de 3,2 millions de premières recommandations qui ont été adressées et plus de 300 000 deuxièmes avertissements (10,4 % de récidive entre le premier et le deuxième avertissement et 0,4 % avec la troisième phase). À l’échelle nationale, 8,9 % des titulaires d’abonnement à Internet en France ont reçu une première recommandation. L’Hadopi rappelle que les destinataires de ces avertissements peuvent « recevoir des informations sur la réponse graduée et des réponses utiles pour protéger leur accès à Internet, prévenir de nouvelles mises à disposition et les informer des offres légales disponibles ». Pourtant, ils ne sont que 4,2 % à prendre contact avec elle à la suite d’un premier avis. Là encore, le sondage précise que 47 des 1 059 Français interrogés ont reçu une première recommandation et que 33 d’entre eux (70 %) déclarent avoir diminué leur consommation illicite de biens culturels dématérialisés. Plus inquiétant, seulement 25 % de ceux qui ont reçu une recommandation se sont tournés vers une offre légale, preuve que la réception d’une recommandation n’entraîne pas de report massif vers les offres légales.
Visuel : © Hadopi
À ce premier exercice, c’est la présidente de la commission de protection des droits (CPD), Mireille Imbert-Quaretta, qui a d’emblée donné le ton : « Nous sommes toujours là ! » Et le besoin s’en fait sentir : un récent sondage de l’institut CSA rappelle que 37 % des Français ignorent ce qu’elle est. Quant à ceux qui la connaissent, ils sont 38 % à croire qu'elle a été supprimée par le gouvernement et 21 % à la voir déjà fusionnée avec le Conseil supérieur de l’audiovisuel.
S’agissant de la réponse graduée, ce sont plus de 3,2 millions de premières recommandations qui ont été adressées et plus de 300 000 deuxièmes avertissements (10,4 % de récidive entre le premier et le deuxième avertissement et 0,4 % avec la troisième phase). À l’échelle nationale, 8,9 % des titulaires d’abonnement à Internet en France ont reçu une première recommandation. L’Hadopi rappelle que les destinataires de ces avertissements peuvent « recevoir des informations sur la réponse graduée et des réponses utiles pour protéger leur accès à Internet, prévenir de nouvelles mises à disposition et les informer des offres légales disponibles ». Pourtant, ils ne sont que 4,2 % à prendre contact avec elle à la suite d’un premier avis. Là encore, le sondage précise que 47 des 1 059 Français interrogés ont reçu une première recommandation et que 33 d’entre eux (70 %) déclarent avoir diminué leur consommation illicite de biens culturels dématérialisés. Plus inquiétant, seulement 25 % de ceux qui ont reçu une recommandation se sont tournés vers une offre légale, preuve que la réception d’une recommandation n’entraîne pas de report massif vers les offres légales.
Visuel : © Hadopi