Fraîchement nommé co-président de France Digitale, Jean-David Chamboredon compte peser dans le débat public pour aider les start-up du numérique.

Fin 2012, il mettait le feu aux poudres en écrivant une tribune contre le projet de taxation des plus-values de cession, donnant naissance aux Pigeons. Depuis, il travaille dans l’ombre : avec France Digitale, il est à l’origine des deux avancées sur la fiscalité et le financement des start-up (la refonte de l’imposition sur les plus-values, en 2013, et la réforme de l’actionnariat salarié, en 2015) et, avec son fonds, Isai, qui a ouvert un bureau aux États-Unis en juin dernier, il soutient directement les pépites françaises. Une nomination qui va l’obliger à repasser sur le devant de la scène. Heureusement, France Digitale entretient de bonnes relations avec le gouvernement : « La partie économique de Bercy a compris l’intérêt qu’il y avait à développer ce secteur. » « C’est en revanche un peu plus compliqué avec la partie budgétaire », regrette-t-il. Pas de quoi le décourager : « Nous saurons employer les bons arguments. Si la France était la deuxième délégation au CES de Las Vegas, c’est que nous avons amené beaucoup de bébés start-up, ce que n’ont pas fait d’autres pays. C’est une bonne chose de jouer collectif mais il ne faut pas qu’on se leurre : il y a beaucoup à faire pour que l'écosystème des start-up françaises connaisse la même croissance que celle de nos homologues en Allemagne ou en Grande-Bretagne. »

 

Sa résolution pour 2016 ? « Garder du temps pour jouer au golf une fois par semaine. »*

 

V. P.

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