La société de production du cinéaste français, EuropaCorp, souhaiterait créer du contenu original pour la plate-forme de streaming américaine. Il pourrait lui en coûter l’ouverture de son capital.

Les discussions entourant la possible collaboration entre EuropaCorp et Netflix ont plu au marché puisque l’action EuropaCorp enregistrait jeudi dernier la plus forte hausse journalière de son histoire avec un bond de 76,25 % à 2,82 euros. La société de production audiovisuelle du cinéaste français Luc Besson n’est pas au meilleur de sa forme – Valerian et ses 200 millions d’euros de budget records pour un film européen n’a pas rencontré le succès escompté – et une solution de refinancement était déjà à l’étude avant la révélation de l’intérêt de Netflix. L’ambition du géant américain de la vidéo par abonnement serait d’enrôler les studios tricolores pour qu’ils réalisent plusieurs œuvres originales. Un budget d’une vingtaine de millions d’euros viendrait soutenir les productions envisagées, et en échange, une ouverture de capital au profit de l’américain pourrait avoir lieu. De plus, Netflix envisagerait de s’offrir le catalogue d’EuropaCorp, estimé à 150 millions d’euros. Ce dernier attise les convoitises d’autres acteurs du grand et petit écran dont Warner, Sony, TF1 et Vivendi. Quoi qu’il advienne, EuropaCorp doit continuer à exécuter son plan de réorganisation, après que ses activités dans la télévision aient été vendues.    

 

FS

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