The Weinstein Company sauvée de la faillite
Les discussions entourant The Weinstein Company suivent un scénario riche en rebondissements : après l'éviction du patron emblématique Harvey Weinstein, puis l'annonce du déclenchement d'une procédure de Chapter 11, un accord est aujourd'hui trouvé pour la vente d'un lot d'actifs de la société de production de films. De la gloire aux déboires, TWC pourrait vite retrouver son rythme de croisière. C'est Maria Contreras-Sweet, ex-membre de l'administration Obama âgée de 63 ans, qui reprend en mains les studios avec le soutien du milliardaire Ron Burkle. Son offre a notamment eu raison des prétentions du financier Colony. À l'occasion, TWC serait valorisée autour de 500 millions de dollars, dette incluse. La femme d'affaires d'origine mexicaine s'est engagée sur deux points supplémentaires, hautement symboliques : la création d'un fonds d'indemnisation de 80 à 90 millions de dollars pour les victimes présumées d'Harvey Weinstein, et la constitution d'un conseil d'administration à majorité féminine. L'ensemble du personnel devrait être conservé.
FS