Créé par Pascal Jardin et Virginie Marrer il y a deux ans, Kipling Avocats est un jeune cabinet qui peut revendiquer des ambitions élitistes. Avec un positionnement haut de gamme, le cabinet entend exister sur le marché des grands cabinets parisiens.
L’aventure Kipling
La stratégie de Kipling est atypique dans le milieu. Depuis sa création en juin 2011, le cabinet parisien cultive un modèle de développement indépendant loin de l’effervescence des plus grands.
Des débuts prometteurs
Et les résultats sont là : le cabinet de cinq avocats s’est positionné sur le marché du mid-cap, conseillant les PME françaises et internationales, notamment dans les secteurs aéronautique et pharmaceutique. En 2013, Kipling est ainsi intervenu sur la cession du capital d’ACC La Jonchère à Zodiac Aerospace. Il a également conseillé le groupe Anjac lors de l’acquisition du capital de Laboratoires Chemineau auprès du fonds TCR Capital et le Groupe Innothera dans l’achat de 70?% du capital de Cleanis.
Avec cinq transactions conclues sur le premier semestre 2013, valorisées entre 20 et 70?millions d’euros, le cabinet affiche des revenus en hausse : «?Malgré la crise, Kipling parvient à maintenir un niveau d’activité satisfaisant?», confie Pascal Jardin, associé gérant. «?Nous avons déjà réalisé 80?% du chiffre d’affaires annuel prévu, dont les trois quarts grâce aux activités corporate, M&A et fiscale.?»
La signature Kipling Avocats
Le secret de la réussite de Kipling Avocats s’explique par des objectifs ambitieux : ceux d’un cabinet corporate haut de gamme. Selon Pascal Jardin, « grignoter des réductions de coûts ici et là est contre-productif. Pour être présent sur les deals que nous traitons, il faut accepter de faire des investissements à la fois financiers et humains afin d’être en mesure de délivrer à nos clients un niveau de service élevé, à même de rivaliser par exemple avec celui des law firms majeures en face desquelles nous nous retrouvons fréquemment.?»
Cette approche exigeante propre à Kipling se retrouve dans la relation qu’entretient le cabinet avec ses clients. La boutique cultive depuis toujours une relation intuitu personae avec ses clients et en a fait sa marque de fabrique. Les dossiers sont systématiquement suivis dans leur globalité par l’associé et son équipe afin d’être toujours en pointe et réactif sur chaque étape. Kipling revendique également une implication maximale dans les dossiers rendue possible par la taille réduite des effectifs. « Une petite structure permet une meilleure formation et plus d’encadrement », précise Cécile Friant-Ecorcheville, collaboratrice en corporate et droit fiscal. Pascal Jardin ajoute : «?Nous mettons un point d’honneur à disposer d’équipes concentrées et fédérées autour de nos clients. Au fil du temps, nous développons des relations professionnelles fondées sur la proximité et l’honnêteté. D’ailleurs, beaucoup de nos affaires viennent de clients historiques qui nous sont fidèles.?»
Pour assurer ce niveau élevé de prestations à leur clientèle, Kipling poursuit une politique de recrutement stricte. À l’instar des grands cabinets, il recrute des profils issus d’une double formation juridique et commerciale. Une fibre entrepreneuriale et la capacité de s’intégrer dans un monde anglo-saxon sont également des prérequis indispensables pour exercer au sein de la boutique. Kipling s’attache par ailleurs à laisser la place à de jeunes associés : en témoigne l’arrivée de Thibault Lancrenon, spécialisé en IP/IT, un peu moins d’un an après la création du cabinet.
Les ambitions du cabinet
Kipling souhaite accroître ses effectifs et ses affaires, même si la crise a dû l’inciter à gérer son développement avec prudence. Ancien associé de Deloitte, Salans et Fidal, Pascal Jardin veut mettre à profit son expérience des grandes structures pour développer Kipling. Les chantiers à court et moyen termes sont de développer les pratiques existantes, notamment en renforçant les équipes avec le recrutement de nouveaux talents. Sont particulièrement visés les départements M&A et corporate qui à eux seuls comptabilisent plus de 80?% du chiffre d’affaires du cabinet. L’ouverture d’un département de droit social est également au programme. L’objectif est d’arriver rapidement à une équipe de quinze personnes. Néanmoins, monter en taille signifie aussi monter en gamme. Pour les associés, la croissance du cabinet doit aller de pair avec sa rentabilité, avec toujours comme but de conserver une exigence d’excellence vis-à-vis des clients.
Quant à une ouverture internationale, Kipling y pense fortement pour l’avenir. Le choix du nom du cabinet – déposé à titre de marque – ne doit pas sa consonance anglo-saxonne au fruit du hasard. La volonté de positionnement haut de gamme du cabinet rend indispensable une ouverture sur le monde anglo-saxon, à travers l’intégration d’un réseau international dans le futur ou par un partenariat avec un cabinet étranger qui veut se développer en France. «?Nous n’excluons rien pour agrandir notre visibilité?», confie Pascal Jardin.
Des débuts prometteurs
Et les résultats sont là : le cabinet de cinq avocats s’est positionné sur le marché du mid-cap, conseillant les PME françaises et internationales, notamment dans les secteurs aéronautique et pharmaceutique. En 2013, Kipling est ainsi intervenu sur la cession du capital d’ACC La Jonchère à Zodiac Aerospace. Il a également conseillé le groupe Anjac lors de l’acquisition du capital de Laboratoires Chemineau auprès du fonds TCR Capital et le Groupe Innothera dans l’achat de 70?% du capital de Cleanis.
Avec cinq transactions conclues sur le premier semestre 2013, valorisées entre 20 et 70?millions d’euros, le cabinet affiche des revenus en hausse : «?Malgré la crise, Kipling parvient à maintenir un niveau d’activité satisfaisant?», confie Pascal Jardin, associé gérant. «?Nous avons déjà réalisé 80?% du chiffre d’affaires annuel prévu, dont les trois quarts grâce aux activités corporate, M&A et fiscale.?»
La signature Kipling Avocats
Le secret de la réussite de Kipling Avocats s’explique par des objectifs ambitieux : ceux d’un cabinet corporate haut de gamme. Selon Pascal Jardin, « grignoter des réductions de coûts ici et là est contre-productif. Pour être présent sur les deals que nous traitons, il faut accepter de faire des investissements à la fois financiers et humains afin d’être en mesure de délivrer à nos clients un niveau de service élevé, à même de rivaliser par exemple avec celui des law firms majeures en face desquelles nous nous retrouvons fréquemment.?»
Cette approche exigeante propre à Kipling se retrouve dans la relation qu’entretient le cabinet avec ses clients. La boutique cultive depuis toujours une relation intuitu personae avec ses clients et en a fait sa marque de fabrique. Les dossiers sont systématiquement suivis dans leur globalité par l’associé et son équipe afin d’être toujours en pointe et réactif sur chaque étape. Kipling revendique également une implication maximale dans les dossiers rendue possible par la taille réduite des effectifs. « Une petite structure permet une meilleure formation et plus d’encadrement », précise Cécile Friant-Ecorcheville, collaboratrice en corporate et droit fiscal. Pascal Jardin ajoute : «?Nous mettons un point d’honneur à disposer d’équipes concentrées et fédérées autour de nos clients. Au fil du temps, nous développons des relations professionnelles fondées sur la proximité et l’honnêteté. D’ailleurs, beaucoup de nos affaires viennent de clients historiques qui nous sont fidèles.?»
Pour assurer ce niveau élevé de prestations à leur clientèle, Kipling poursuit une politique de recrutement stricte. À l’instar des grands cabinets, il recrute des profils issus d’une double formation juridique et commerciale. Une fibre entrepreneuriale et la capacité de s’intégrer dans un monde anglo-saxon sont également des prérequis indispensables pour exercer au sein de la boutique. Kipling s’attache par ailleurs à laisser la place à de jeunes associés : en témoigne l’arrivée de Thibault Lancrenon, spécialisé en IP/IT, un peu moins d’un an après la création du cabinet.
Les ambitions du cabinet
Kipling souhaite accroître ses effectifs et ses affaires, même si la crise a dû l’inciter à gérer son développement avec prudence. Ancien associé de Deloitte, Salans et Fidal, Pascal Jardin veut mettre à profit son expérience des grandes structures pour développer Kipling. Les chantiers à court et moyen termes sont de développer les pratiques existantes, notamment en renforçant les équipes avec le recrutement de nouveaux talents. Sont particulièrement visés les départements M&A et corporate qui à eux seuls comptabilisent plus de 80?% du chiffre d’affaires du cabinet. L’ouverture d’un département de droit social est également au programme. L’objectif est d’arriver rapidement à une équipe de quinze personnes. Néanmoins, monter en taille signifie aussi monter en gamme. Pour les associés, la croissance du cabinet doit aller de pair avec sa rentabilité, avec toujours comme but de conserver une exigence d’excellence vis-à-vis des clients.
Quant à une ouverture internationale, Kipling y pense fortement pour l’avenir. Le choix du nom du cabinet – déposé à titre de marque – ne doit pas sa consonance anglo-saxonne au fruit du hasard. La volonté de positionnement haut de gamme du cabinet rend indispensable une ouverture sur le monde anglo-saxon, à travers l’intégration d’un réseau international dans le futur ou par un partenariat avec un cabinet étranger qui veut se développer en France. «?Nous n’excluons rien pour agrandir notre visibilité?», confie Pascal Jardin.