Né en janvier 2008, Laude Esquier Champey fait partie des valeu sûres du marché parisien en matière de contentieux général des affaires. Au-delà d’une polyvalence affichée, les associés - des ancie de Dewey & LeBoeuf - ont développé leu propres domaines de prédilection.Décideu : Comment est né Laude Esquier Champey ?

Né en janvier 2008, Laude Esquier Champey fait partie des valeurs sûres du marché parisien en matière de contentieux général des affaires. Au-delà d’une polyvalence affichée, les associés - des anciens de Dewey & LeBoeuf - ont développé leurs propres domaines de prédilection.

Décideurs : Comment est né Laude Esquier Champey ?


Olivier Laude : Après avoir travaillé près de dix ans avec le pénaliste Georges Kiejman après ma sortie d’HEC, je suis entré chez LeBoeuf Lamb en 1998, au moment de son implantation à Paris. J’étais l’associé chargé de développer le pôle contentieux. C’est au sein de ce cabinet, devenu depuis Dewey & LeBoeuf, que j’ai rencontré mes futurs associés.
Richard Esquier : En 2000, je rejoignais Olivier Laude après sept années passées chez Stibbe Simont. J’intervenais plus spécifiquement en contentieux financiers et bancaires.
Victor Champey : La même année, après avoir achevé mon LLM à l’université de Cornell, j’intégrais la firme américaine en tant que collaborateur. Après un bref passage en corporate, je me suis rapidement spécialisé en contentieux, notamment international.

Décideurs : Le cabinet intervient exclusivement en contentieux. Pouvez-vous revenir sur ce choix ?


O. L. : En 10 ans, le marché parisien s’est considérablement concentré. Cela a mécaniquement créé un espace, à côté des nombreuses firmes full service, pour des structures indépendantes et spécialisées comme la nôtre.  
V. C. : En outre, la création d’un cabinet indépendant permet d’échapper aux conflits d’intérêts qui ont vocation à se multiplier au sein d’une firme globale.  
R. E. : Nous ne rejetons pas pour autant la culture anglo-saxonne. Nos expériences passées ont largement imprégné notre façon de travailler, en nous imposant un niveau élevé d’exigence intellectuelle et de rigueur dans l’analyse.


Décideurs : Quels sont vos domaines privilégiés d’intervention ?


R. E. : Notre spectre d’intervention est large et transversal. Nous sommes avant tout contactés pour notre hyper spécialisation en contentieux. Nous intervenons régulièrement dans les secteurs de l’automobile, des assurances et des banques, dans les domaines des télécoms, de l’Internet, des médias et de la presse.
V. C. : Notre cœur de métier, c’est le contentieux d’affaires. Nous sommes amenés à traiter nombre de contentieux de haut de bilan, de garanties de passif, de LBO en difficulté, mais également des restructurations d’entreprises, du droit pénal des affaires, du droit pénal du travail, de l’arbitrage international, du droit de la distribution ou de la création…

Décideurs : Comment résumeriez-vous la culture du cabinet ?


O. L. : L’une des raisons pour lesquelles nous nous sommes lancés dans cette aventure, c’est une vision commune du métier d’avocat. Un avocat ne saurait se réduire à un prestataire de services juridiques. Cette profession, indépendante, appelle et implique le sens du combat, la passion des défis à relever. Il faut être prêt à se battre pour son client, dans des procédures parfois longues, aux rebondissements multiples. Cela suppose de cultiver un esprit de résistance et de ne jamais rien considérer comme acquis, pas même ses propres impressions initiales : c’est la clé pour faire preuve de créativité et pour gagner.
Nous partageons cette conviction qu’il faut, pour convaincre des juges à la recherche de la vérité judiciaire, explorer le dossier très en amont, jusque dans ses non-dits, puis définir avec nos clients une stratégie innovante pour l’emporter.
V. C. : À l’appui de notre expérience, les clients apprécient notre connaissance profonde du monde judiciaire, de sa culture et notre capacité à analyser les risques et les opportunités d’un contentieux judiciaire.

Décideurs : Vous fêterez l’an prochain vos deux ans d’existence. Quels sont vos projets ?


O. L. : Le cabinet regroupe aujourd’hui trois associés et quatre collaborateurs. Nous suivons un projet de croissance raisonnée. Nous continuons de recruter des collaborateurs, voire des associés. Notre modèle semble attirer certains partners issus de cabinets anglo-saxons.
R. E. : Notre développement se fera toujours dans notre domaine de prédilection : la résolution des litiges.

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