Le Cercle Montesquieu et l’ACE se sont fait l’écho de l’étude publiée dans le magazine Décideurs du mois de mars 2014.
La mixité dans les cabinets, nouveau critère de choix
La table ronde « Parité, un critère de choix des cabinets d’avocats pour les entreprises » organisée par le Cercle Montesquieu, présidé par Denis Musson (en photo), et l'ACE, s'est réunie le 3 juin dernier. Réunissant d’éminents spécialistes (directeurs juridiques, avocats, professeurs, membres du conseil l’Ordre et bâtonnier de Paris), ce colloque a été l’occasion de revenir sur les chiffres publiés dans nos colonnes, grâce à notre partenariat avec la commission Direction juridique au féminin du Cercle Montesquieu présidée par Béatrice Bihr (en photo), en matière de mixité des firmes professionnelles (lire Mixité dans les firmes professionnelles : comment mieux faire ?).
Le pourcentage moyen de femmes associées dans les cabinets d’affaires présents dans le Décideurs 100 est seulement de 22,48 % en 2012. « La lecture de cette étude a été un détonateur, explique Nicolas Guérin, directeur juridique du groupe Orange : la mixité au sein des cabinets d’avocats deviendra un vrai critère pour le choix de nos partenaires. » Alors que la profession se féminise de façon croissante (65 % des élèves de l’École de formation du barreau de Paris sont aujourd’hui des femmes), le nombre d’associées reste faible. « Pour s’assurer une carrière dans un cabinet, une avocate doit savoir choisir son patron et son mari », ironise Frédérique Dupuis-Toubol, avocate associée et membre du comité exécutif de Bird & Bird. Au sein des directions juridiques, les statistiques sont meilleures. « Je remercie l’Ordre qui forme d’excellentes professionnelles du droit et les cabinets qui maltraitent leurs avocates. Grâce à eux, les directions juridiques accueillent des juristes chevronnées attirées par un plan de carrière ambitieux », analyse Nicolas Guérin. Pierre-Olivier Sur, bâtonnier de Paris, fait de la question de la parité l’un des grands enjeux de son mandat. « Le barreau de Paris est en marche pour faire de la parité la normalité », résume-t-il.
Le pourcentage moyen de femmes associées dans les cabinets d’affaires présents dans le Décideurs 100 est seulement de 22,48 % en 2012. « La lecture de cette étude a été un détonateur, explique Nicolas Guérin, directeur juridique du groupe Orange : la mixité au sein des cabinets d’avocats deviendra un vrai critère pour le choix de nos partenaires. » Alors que la profession se féminise de façon croissante (65 % des élèves de l’École de formation du barreau de Paris sont aujourd’hui des femmes), le nombre d’associées reste faible. « Pour s’assurer une carrière dans un cabinet, une avocate doit savoir choisir son patron et son mari », ironise Frédérique Dupuis-Toubol, avocate associée et membre du comité exécutif de Bird & Bird. Au sein des directions juridiques, les statistiques sont meilleures. « Je remercie l’Ordre qui forme d’excellentes professionnelles du droit et les cabinets qui maltraitent leurs avocates. Grâce à eux, les directions juridiques accueillent des juristes chevronnées attirées par un plan de carrière ambitieux », analyse Nicolas Guérin. Pierre-Olivier Sur, bâtonnier de Paris, fait de la question de la parité l’un des grands enjeux de son mandat. « Le barreau de Paris est en marche pour faire de la parité la normalité », résume-t-il.
