Avec trois nouveaux associés en 2013, Lazareff Le Bars fait preuve d’une croissance exceptionnelle sur ses matières phares : l’arbitrage, le contentieux des affaires et le conseil en Afrique.
Lazareff Le Bars de plus en plus international
Nous avions rencontré le cabinet Lazareff Le Bars en juin?2011 (lire Décideurs n°?128, juin?2011). L’équipe était alors en construction, la stratégie en phase d’élaboration, une solide réputation s’établissant d’emblée. Plus de trois ans après, le cabinet est en pleine croissance et bénéficie d’une assise forte dans le monde du contentieux des affaires et de l’arbitrage, en France et en Europe, mais aussi en matière de conseil juridique et fiscal en Afrique.
En janvier?2012, le décès de Serge Lazareff, associé fondateur éponyme, laisse au cabinet l’héritage d’un grand nom de l’arbitrage international. De nouveaux associés ont pris le relais, comme François de Senneville, spécialiste du conseil juridique et fiscal en Afrique, Raphaël Kaminsky, expert en contentieux des affaires, et Simon Christiaën, qui intervient en contentieux de la propriété intellectuelle. Benoit Le Bars développe quant à lui l’arbitrage à l’international.
Une forte pratique contentieuse
En s’associant à Serge Lazareff en 2011, Benoit Le Bars a créé un cabinet de niche dédié à l’arbitrage international et au contentieux des affaires. La résolution des litiges est, depuis, un pilier majeur de l’activité. À la tête d’une équipe d’ores et déjà réputée pour son expertise en arbitrage, le but poursuivi par Benoit Le Bars était de consolider la pratique contentieuse : «?L’objectif de développement de l’équipe en contentieux des affaires était clair depuis la création de la structure. Avec la disparition de Serge Lazareff, nous avions besoin de renforts dans ce domaine. C’est chose faite à présent grâce à l’arrivée de Raphaël Kaminsky.?» Cet objectif est doublement atteint avec la venue de Simon Christiaën, spécialiste du contentieux de la PI.
Avant d’intégrer Lazareff Le Bars, Raphaël Kaminsky a exercé dix ans chez Latham & Watkins. Son ambition : rejoindre un cabinet d’entrepreneurs. Partagée entre le contentieux et l’arbitrage, son activité à l’international correspond au positionnement du cabinet : il intervient en contentieux immobilier, commercial et en droit de l’environnement, tandis que sa pratique de l’arbitrage porte sur des dossiers CCI. Un atout de taille pour Lazareff Le Bars qui est partenaire depuis sa création de Girard & Gibbs, un cabinet présent à San Francisco et New York. Simon Christiaën, ex-head of IP chez Taylor Wessing, a quant à lui, plus de vingt ans d’expérience dans le domaine du contentieux de la propriété intellectuelle (industrielle, littéraire, artistique et brevets d’invention). Il est spécialisé dans les procédures de contrefaçon, de validité juridique et de révocation des brevets. Côté arbitrage, le cabinet poursuit sa montée en gamme comme en témoignent les nominations de Benoit Le Bars en qualité d’arbitre.
La branche conseil juridique et fiscal en Afrique
Le cabinet développe également une importante activité de conseil stratégique, complétant ainsi son assise en Afrique. Il s’agit d’un accompagnement juridique et fiscal pour le développement des sociétés sur le continent.
Cette pratique est entre les mains d’un des meilleurs spécialistes du business en Afrique, François de Senneville. Aux côtés de Benoit Le Bars, le nouvel associé représente un atout remarquable. Après plus de dix ans chez Taj, il a dirigé l’équipe fiscale pour les pays francophones (seize pays au total) chez Deloitte. Il était temps pour François de Senneville de choisir la voie de l’entrepreneuriat dans un cabinet correspondant parfaitement à ses clients. Son départ de Deloitte s’est déroulé sans heurts, lequel continue de le solliciter : «?Je ne détruis pas de valeur, j’en ajoute?», précise l’associé. Ce spécialiste du conseil juridique et fiscal en Afrique poursuit à présent le développement de son réseau qu’il a mis en place depuis l’île Maurice, dont il est originaire. Ne se limitant pas aux pays francophones, il tend à couvrir l’ensemble du continent. Face à un «?océan d’opportunités dans un désert de prestataires?», l’avocat s’attache à rechercher le business model adapté à chacun de ses clients. L’absence de cabinets full service dans chacun des pays d’Afrique facilite l’intégration de spécialistes proches des dirigeants. «?Comme des artisans, nous tissons des relations de confiance avec nos clients, notamment grâce à notre capacité d’action dans de nombreux pays?», précise-t-il. En effet, le cabinet bénéficie d’un exceptionnel réseau de cabinets locaux, notamment à travers le partenariat avec DTOS, un cabinet de conseil panafricain. Lazareff Le Bars parvient ainsi à offrir à ses clients un conseil global sur l’installation et le développement de leur business dans chacune des régions du continent. Il n’a par exemple aucune difficulté à déposer une marque dans trente-neuf pays africains, son réseau de correspondants étant qualifié en PI.
L’équipe conseille ainsi de grands groupes internationaux qui veulent mener leurs opérations de croissance en Afrique. Pour cela, Lazareff Le Bars propose un service rigoureux en ne s’écartant pas de sa ligne directrice : l’identification d’une place centralisatrice à la fiscalité attrayante, du lieu de logement de l’entité de financement, de résidence des expatriés, la rédaction des contrats, la structuration du groupe à l’international, etc. Le conseil fiscal est global (impôts sur les sociétés, optimisation fiscale pour le patrimoine de l’entreprise et des dirigeants, etc.).
De l’ambition pour l’avenir
La croissance des effectifs (la structure est passée de quatre avocats lors de la création à onze aujourd’hui, dont quatre associés) et du chiffre d’affaires du cabinet (qui a quasiment doublé en trois ans) confirment la pertinence du projet de Benoit Le Bars, la justesse de son positionnement sur l’arbitrage international, le contentieux des affaires et le business en Afrique, comme de la compétence des avocats qui l’entourent. Ces résultats indiquent en effet une rentabilité élevée de l’équipe et sont le signe d’une structure pérenne dans son fonctionnement. À travers ses clients, son implication institutionnelle et ses réussites, le cabinet s’est forgé la réputation d’expert incontournable de la résolution des litiges, en France et à l’international, et du droit des affaires en Afrique.
Le large éventail de ses prestations ne l’empêchera cependant pas de voir plus loin encore. Au-delà du renforcement de ses pôles d’excellence (l’arbitrage, le contentieux et le conseil juridique et fiscal en Afrique), Lazareff Le Bars n’exclut pas d’ajouter de nouvelles compétences transversales, à l’image de l’arbitrage public d’investissement avec les États. L’objectif : rester, en France, le cabinet de référence dans ses domaines de prédilection et le devenir à l’international. Cela passera peut-être par l’intégration des partenaires locaux sous une même marque, sous forme de groupement d’avocats ou d’association. Lazareff Le Bars ne manquera pas de saisir toutes les opportunités concrètes de développement, jusqu’à devenir la plate-forme d’un réseau étendu de juristes passionnés pour le plus grand bénéfice de leurs clients.
Lazareff Le Bars : une activité académique
Fidèle à son ADN d’origine et à l’engagement universitaire de ses fondateurs, le cabinet multiplie les propositions et solutions à destination des clients, confrères et partenaires.
Le premier outil de compréhension du droit des affaires africaines qu’il a mis à leur disposition est le Midaa (Magazine international du droit des affaires en Afrique). Cette revue trimestrielle, éditée par le cabinet, tout d’abord très confidentielle, s’ouvre peu à peu à une diffusion plus large grâce à la qualité de ses articles, la renommée de ses contributeurs et son positionnement inédit. «?Nous avons beaucoup plus d’idées que de partenaires pour les mettre en œuvre?», ironise Benoit Le Bars, qui conserve par ailleurs une importante activité doctrinale dans les revues institutionnelles de référence.
Le second outil est un cycle de rencontres, les Ridaa (Rencontres internationales du droit des affaires en Afrique) dont la première édition a eu lieu le 17?octobre 2012 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, et dont l’édition 2013 se déroulera à l’île Maurice le 23?septembre. Lazareff Le Bars met à profit ses partenariats et ses contacts pour faire évoluer le droit et le développement économique en Afrique. «?Le meilleur ami d’un avocat est souvent un autre avocat?», répète François de Senneville, convaincu de l’efficacité des échanges entre confrères pour faire évoluer le droit des affaires en Afrique.
L’enseignement et la formation enfin, occupent toujours une place importante au sein du cabinet. Benoit Le Bars et Raphaël Kaminsky enseignent dans des universités françaises et américaines et sont experts auprès de la Banque mondiale. Le cabinet organise de façon plus confidentielle des petits déjeuners et des rencontres chez ses clients tandis que François de Senneville vient d’être sollicité par le futur bâtonnier Pierre-Olivier Sur pour devenir membre du comité de pilotage du Campus Afrique 2014, un groupe de travail dédié au rayonnement du barreau de Paris vers le continent.
Pascale D'Amore
En janvier?2012, le décès de Serge Lazareff, associé fondateur éponyme, laisse au cabinet l’héritage d’un grand nom de l’arbitrage international. De nouveaux associés ont pris le relais, comme François de Senneville, spécialiste du conseil juridique et fiscal en Afrique, Raphaël Kaminsky, expert en contentieux des affaires, et Simon Christiaën, qui intervient en contentieux de la propriété intellectuelle. Benoit Le Bars développe quant à lui l’arbitrage à l’international.
Une forte pratique contentieuse
En s’associant à Serge Lazareff en 2011, Benoit Le Bars a créé un cabinet de niche dédié à l’arbitrage international et au contentieux des affaires. La résolution des litiges est, depuis, un pilier majeur de l’activité. À la tête d’une équipe d’ores et déjà réputée pour son expertise en arbitrage, le but poursuivi par Benoit Le Bars était de consolider la pratique contentieuse : «?L’objectif de développement de l’équipe en contentieux des affaires était clair depuis la création de la structure. Avec la disparition de Serge Lazareff, nous avions besoin de renforts dans ce domaine. C’est chose faite à présent grâce à l’arrivée de Raphaël Kaminsky.?» Cet objectif est doublement atteint avec la venue de Simon Christiaën, spécialiste du contentieux de la PI.
Avant d’intégrer Lazareff Le Bars, Raphaël Kaminsky a exercé dix ans chez Latham & Watkins. Son ambition : rejoindre un cabinet d’entrepreneurs. Partagée entre le contentieux et l’arbitrage, son activité à l’international correspond au positionnement du cabinet : il intervient en contentieux immobilier, commercial et en droit de l’environnement, tandis que sa pratique de l’arbitrage porte sur des dossiers CCI. Un atout de taille pour Lazareff Le Bars qui est partenaire depuis sa création de Girard & Gibbs, un cabinet présent à San Francisco et New York. Simon Christiaën, ex-head of IP chez Taylor Wessing, a quant à lui, plus de vingt ans d’expérience dans le domaine du contentieux de la propriété intellectuelle (industrielle, littéraire, artistique et brevets d’invention). Il est spécialisé dans les procédures de contrefaçon, de validité juridique et de révocation des brevets. Côté arbitrage, le cabinet poursuit sa montée en gamme comme en témoignent les nominations de Benoit Le Bars en qualité d’arbitre.
La branche conseil juridique et fiscal en Afrique
Le cabinet développe également une importante activité de conseil stratégique, complétant ainsi son assise en Afrique. Il s’agit d’un accompagnement juridique et fiscal pour le développement des sociétés sur le continent.
Cette pratique est entre les mains d’un des meilleurs spécialistes du business en Afrique, François de Senneville. Aux côtés de Benoit Le Bars, le nouvel associé représente un atout remarquable. Après plus de dix ans chez Taj, il a dirigé l’équipe fiscale pour les pays francophones (seize pays au total) chez Deloitte. Il était temps pour François de Senneville de choisir la voie de l’entrepreneuriat dans un cabinet correspondant parfaitement à ses clients. Son départ de Deloitte s’est déroulé sans heurts, lequel continue de le solliciter : «?Je ne détruis pas de valeur, j’en ajoute?», précise l’associé. Ce spécialiste du conseil juridique et fiscal en Afrique poursuit à présent le développement de son réseau qu’il a mis en place depuis l’île Maurice, dont il est originaire. Ne se limitant pas aux pays francophones, il tend à couvrir l’ensemble du continent. Face à un «?océan d’opportunités dans un désert de prestataires?», l’avocat s’attache à rechercher le business model adapté à chacun de ses clients. L’absence de cabinets full service dans chacun des pays d’Afrique facilite l’intégration de spécialistes proches des dirigeants. «?Comme des artisans, nous tissons des relations de confiance avec nos clients, notamment grâce à notre capacité d’action dans de nombreux pays?», précise-t-il. En effet, le cabinet bénéficie d’un exceptionnel réseau de cabinets locaux, notamment à travers le partenariat avec DTOS, un cabinet de conseil panafricain. Lazareff Le Bars parvient ainsi à offrir à ses clients un conseil global sur l’installation et le développement de leur business dans chacune des régions du continent. Il n’a par exemple aucune difficulté à déposer une marque dans trente-neuf pays africains, son réseau de correspondants étant qualifié en PI.
L’équipe conseille ainsi de grands groupes internationaux qui veulent mener leurs opérations de croissance en Afrique. Pour cela, Lazareff Le Bars propose un service rigoureux en ne s’écartant pas de sa ligne directrice : l’identification d’une place centralisatrice à la fiscalité attrayante, du lieu de logement de l’entité de financement, de résidence des expatriés, la rédaction des contrats, la structuration du groupe à l’international, etc. Le conseil fiscal est global (impôts sur les sociétés, optimisation fiscale pour le patrimoine de l’entreprise et des dirigeants, etc.).
De l’ambition pour l’avenir
La croissance des effectifs (la structure est passée de quatre avocats lors de la création à onze aujourd’hui, dont quatre associés) et du chiffre d’affaires du cabinet (qui a quasiment doublé en trois ans) confirment la pertinence du projet de Benoit Le Bars, la justesse de son positionnement sur l’arbitrage international, le contentieux des affaires et le business en Afrique, comme de la compétence des avocats qui l’entourent. Ces résultats indiquent en effet une rentabilité élevée de l’équipe et sont le signe d’une structure pérenne dans son fonctionnement. À travers ses clients, son implication institutionnelle et ses réussites, le cabinet s’est forgé la réputation d’expert incontournable de la résolution des litiges, en France et à l’international, et du droit des affaires en Afrique.
Le large éventail de ses prestations ne l’empêchera cependant pas de voir plus loin encore. Au-delà du renforcement de ses pôles d’excellence (l’arbitrage, le contentieux et le conseil juridique et fiscal en Afrique), Lazareff Le Bars n’exclut pas d’ajouter de nouvelles compétences transversales, à l’image de l’arbitrage public d’investissement avec les États. L’objectif : rester, en France, le cabinet de référence dans ses domaines de prédilection et le devenir à l’international. Cela passera peut-être par l’intégration des partenaires locaux sous une même marque, sous forme de groupement d’avocats ou d’association. Lazareff Le Bars ne manquera pas de saisir toutes les opportunités concrètes de développement, jusqu’à devenir la plate-forme d’un réseau étendu de juristes passionnés pour le plus grand bénéfice de leurs clients.
Lazareff Le Bars : une activité académique
Fidèle à son ADN d’origine et à l’engagement universitaire de ses fondateurs, le cabinet multiplie les propositions et solutions à destination des clients, confrères et partenaires.
Le premier outil de compréhension du droit des affaires africaines qu’il a mis à leur disposition est le Midaa (Magazine international du droit des affaires en Afrique). Cette revue trimestrielle, éditée par le cabinet, tout d’abord très confidentielle, s’ouvre peu à peu à une diffusion plus large grâce à la qualité de ses articles, la renommée de ses contributeurs et son positionnement inédit. «?Nous avons beaucoup plus d’idées que de partenaires pour les mettre en œuvre?», ironise Benoit Le Bars, qui conserve par ailleurs une importante activité doctrinale dans les revues institutionnelles de référence.
Le second outil est un cycle de rencontres, les Ridaa (Rencontres internationales du droit des affaires en Afrique) dont la première édition a eu lieu le 17?octobre 2012 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, et dont l’édition 2013 se déroulera à l’île Maurice le 23?septembre. Lazareff Le Bars met à profit ses partenariats et ses contacts pour faire évoluer le droit et le développement économique en Afrique. «?Le meilleur ami d’un avocat est souvent un autre avocat?», répète François de Senneville, convaincu de l’efficacité des échanges entre confrères pour faire évoluer le droit des affaires en Afrique.
L’enseignement et la formation enfin, occupent toujours une place importante au sein du cabinet. Benoit Le Bars et Raphaël Kaminsky enseignent dans des universités françaises et américaines et sont experts auprès de la Banque mondiale. Le cabinet organise de façon plus confidentielle des petits déjeuners et des rencontres chez ses clients tandis que François de Senneville vient d’être sollicité par le futur bâtonnier Pierre-Olivier Sur pour devenir membre du comité de pilotage du Campus Afrique 2014, un groupe de travail dédié au rayonnement du barreau de Paris vers le continent.
Pascale D'Amore