Alain Decombe
Alain Decombe fait partie de la famille des patrons de notre selection des 50 avocats d'affaires parmi les meilleurs.
Alain Decombe
Dechert
> Fils d’entrepreneurs
> Obsédé par le service client
> Passionné par la Californie
> Objectif : faire monter les jeunes
Le managing partner de Dechert a plusieurs vies professionnelles : la transformation d’Archibald en Andersen, la réussite puis la chute de Coudert Brothers et enfin la direction de l’américain Dechert. La vocation de ce spécialiste des sciences de la vie est de gérer et de guider des équipes d’avocats auprès de leur client, pas de tenir la vedette. «?J’ai un ego mesuré, je ne ferai jamais la course pour que mon nom figure en haut de l’affiche.?» Au contraire, il se réjouit de la prise d’indépendance des plus jeunes. Alain Decombe espère ne pas faire de vieux os dans la profession, pour laisser la place aux jeunes en leur transmettant sa clientèle, son obsession. Sa passion pour l’art moderne, qui lui provient de son épouse galeriste, le portera peut-être loin de Paris, aussi loin que ses voitures de collection lui permettront d’aller.
Décideurs. Un mentor ?
Alain Decombe. Oui deux, mais ce ne sont pas des avocats. Mes parents qui m’ont enseigné l’entrepreneuriat avec tout ce que cela implique, que j’applique depuis le premier jour dans ma profession. Il n’a jamais été question pour moi que je reprenne l’entreprise familiale (le souhait de mes parents) mais, pour y avoir souvent travaillé l’été, je pense avoir une bonne connaissance des contraintes et attentes des clients.
Décideurs. Une anecdote ?
A. D. Je passais des entretiens chez feu Coudert à la fin des années 1980. Un des associés qui devait m’interviewer (et qui ne se reconnaîtra pas) m’a astreint à une longue attente pour reporter l’entretien à la toute dernière minute, sans explication ni excuse. On m’a fait revenir quelques jours après et ce même associé a renouvelé l’expérience dans les mêmes conditions ! J’ai alors dit à ma future épouse : je n’irai jamais dans ce cabinet. J’ai effectivement choisi Linklaters. En 2004, je devenais managing partner de Coudert à Paris ! Je me suis juré de ne jamais annuler un entretien au dernier moment.
Décideurs. Votre plus grande déception ?
A. D. Voir certaines personnes donneuses de leçons ne pas assumer dans les moments difficiles.
Alain Decombe
Dechert
> Fils d’entrepreneurs
> Obsédé par le service client
> Passionné par la Californie
> Objectif : faire monter les jeunes
Le managing partner de Dechert a plusieurs vies professionnelles : la transformation d’Archibald en Andersen, la réussite puis la chute de Coudert Brothers et enfin la direction de l’américain Dechert. La vocation de ce spécialiste des sciences de la vie est de gérer et de guider des équipes d’avocats auprès de leur client, pas de tenir la vedette. «?J’ai un ego mesuré, je ne ferai jamais la course pour que mon nom figure en haut de l’affiche.?» Au contraire, il se réjouit de la prise d’indépendance des plus jeunes. Alain Decombe espère ne pas faire de vieux os dans la profession, pour laisser la place aux jeunes en leur transmettant sa clientèle, son obsession. Sa passion pour l’art moderne, qui lui provient de son épouse galeriste, le portera peut-être loin de Paris, aussi loin que ses voitures de collection lui permettront d’aller.
Décideurs. Un mentor ?
Alain Decombe. Oui deux, mais ce ne sont pas des avocats. Mes parents qui m’ont enseigné l’entrepreneuriat avec tout ce que cela implique, que j’applique depuis le premier jour dans ma profession. Il n’a jamais été question pour moi que je reprenne l’entreprise familiale (le souhait de mes parents) mais, pour y avoir souvent travaillé l’été, je pense avoir une bonne connaissance des contraintes et attentes des clients.
Décideurs. Une anecdote ?
A. D. Je passais des entretiens chez feu Coudert à la fin des années 1980. Un des associés qui devait m’interviewer (et qui ne se reconnaîtra pas) m’a astreint à une longue attente pour reporter l’entretien à la toute dernière minute, sans explication ni excuse. On m’a fait revenir quelques jours après et ce même associé a renouvelé l’expérience dans les mêmes conditions ! J’ai alors dit à ma future épouse : je n’irai jamais dans ce cabinet. J’ai effectivement choisi Linklaters. En 2004, je devenais managing partner de Coudert à Paris ! Je me suis juré de ne jamais annuler un entretien au dernier moment.
Décideurs. Votre plus grande déception ?
A. D. Voir certaines personnes donneuses de leçons ne pas assumer dans les moments difficiles.