Les rumeurs couraient depuis de longs mois sur l’arrivée à Paris du cabinet britannique Osborne Clarke et de son réseau Osborne Clarke International. Béatrice Delmas-Linel a mis un terme au suspense en acceptant de fonder le bureau parisien.
Osborne Clarke International s’implante à Paris
Le cabinet britannique Osborne Clarke s’installe sur la place parisienne pour compléter son réseau international et répondre aux attentes de sa clientèle. Son mariage avec une avocate de renom dans le secteur des TMT, Béatrice Delmas-Linel, lui permet d’atteindre son objectif : offrir aux acteurs du secteur de l’industrie numérique un service complet en France.
L’écrin parisien
Cette experte du monde de l’économie numérique a séduit le cabinet grâce à une intégrité reconnue de ses confrères et clients d’une part, et à son expérience enrichie de plusieurs vies professionnelles d’autre part. Aux côtés de Gilles August lors de la création d’August & Debouzy, Béatrice Delmas-Linel en est le véritable maître d’œuvre et dirige le cabinet à leurs côtés durant près de six ans. Elle crée et anime alors également le pôle IP/IT/Commercial. Pour découvrir la pratique de juriste d’entreprise et enrichir son expérience, elle accepte ensuite de rejoindre Microsoft, l’un des plus gros clients du cabinet. Dans un premier temps responsable de la protection de la propriété intellectuelle sur les logiciels Microsoft pour toute la région Europe, Moyen-Orient, Afrique, elle prend rapidement la direction des affaires juridiques de la même zone, direction qu’elle contribue à réorganiser en profondeur et à renforcer. Fait rare pour une femme, juriste française qui plus est, elle se voit proposer en 2004 la direction juridique mondiale de l’activité « interactive entertainment business » de Microsoft Corporation à Seattle. En tant que directrice juridique des activités hardware, loisirs interactifs (notamment Xbox et jeux vidéo) et grande distribution, elle intervient pendant quatre ans sur un large éventail de questions juridiques, de la propriété intellectuelle sur les contenus et les technologies à la fabrication et distribution de produits et services, la responsabilité du fait des produits, la protection des consommateurs, les partenariats commerciaux avec les acteurs d’Internet et des jeux vidéo.
Après quatre ans passés aux États-Unis, elle fait le choix en 2008 de quitter Microsoft et de retrouver une activité de robe. Elle choisit alors le cabinet De Gaulle Fleurance & Associés, dont elle connaît les associés fondateurs. Elle y développe une spécialité IT, outsourcing, commerce électronique, Internet et contenus numériques, tant en conseil qu’en contentieux. Béatrice Delmas-Linel est également très active dans les domaines du cloud computing, big data et de la protection des données personnelles. Elle a notamment accompagné La Française des jeux et le groupe Lucien Barrière dans l’élaboration et la négociation des accords de leur filiale Barrière Poker avec le groupe de casinos Caesars pour le développement d’une plate-forme de poker en ligne, notamment en France et aux États-Unis.
Elle a récemment été décorée de l’Ordre national du mérite en témoignage de son engagement en faveur de l’économie numérique.
Le bijou du droit des TMT
Osborne Clarke cherche à s’implanter pleinement à Paris depuis sa décision en 2012 de transformer l’alliance Osborne Clarke, qui réunissait divers cabinets indépendants en Europe depuis 1990, en réseau international rassemblé sous la même dénomination. Le cabinet français Stehlin & Associés, qui fut son partenaire durant huit ans, n’a pas été tenté d’intégrer la structure d’origine britannique, mettant fin par là même au partenariat. La fin des alliances en Belgique (avec De Wolf & Partners) et aux Pays-Bas (avec Ploum Lodder Princen) a permis à Osborne Clarke d’ouvrir un bureau à Bruxelles il y a quelques semaines. L’Allemagne, de son côté, est couverte par le réseau du cabinet dès 2001 avec Cologne d’abord puis Munich (en 2005) et Hambourg (en 2012). Les équipes sont particulièrement orientées vers le secteur du numérique et vont naturellement se tourner vers la nouvelle activité en France.
En 1998, le cabinet poursuit son expansion sur le sol britannique avec l’installation d’une équipe à Thames Valley, région proche de Londres particulièrement tournée vers l’industrie IT et les sciences de la vie. Cette implantation présage de la spécialisation d’Osborne Clarke due avant tout à la nouvelle organisation du cabinet menée dès 2000 laquelle se focalise sur les principaux secteurs d’activité de sa clientèle, au premier plan desquels se trouvent les TMT. En 2012, Osborne Clarke a d’ailleurs été distingué comme meilleur expert en TMT par le magazine The Lawyer au Royaume-Uni.
Une union aboutie
La rencontre entre Osborne Clarke et Béatrice Delmas-Linel a rapidement fait émerger la perspective d’une démarche commune et collaborative, tant sur le plan humain que du point de vue du développement. Le cabinet de son côté compte sur le bénéfice d’une experte reconnue et respectée sur le marché et dont la capacité à rallier autour d’elle les meilleures compétences a déjà été prouvée. La mise en place d’une organisation multiservice apte à répondre aux besoins de clients de l’industrie numérique au sens large est en cours. Le rythme de développement de l’équipe va être soutenu, avec l’arrivée rapide d’associés et de collaborateurs pour atteindre une masse critique d’ici la fin de l’année.
Béatrice Delmas-Linel, naturellement portée hors de nos frontières, est quant à elle séduite par un réseau international fortement orienté vers l’économie numérique. « Nos clients ont besoin aujourd’hui d’une approche globale et internationale de leurs activités. Nous ne pouvons pas nous contenter de maîtriser le droit français et de l’ouvrir vers l’international », explique l’avocate qui, lors de ses expériences passées, a eu à appréhender et appliquer le droit des nouvelles technologies, de l’Internet, du e-commerce et du numérique dans une perspective internationale. Son intégration au sein des équipes d’Osborne Clarke se présente ainsi comme une opportunité tant pour ses clients que pour ceux de la firme qui fait du même coup une entrée remarquée sur le marché français.
Sur le même sujet: Entretien avec Simon Beswick, managing partner d'Osborne Clarke
L’écrin parisien
Cette experte du monde de l’économie numérique a séduit le cabinet grâce à une intégrité reconnue de ses confrères et clients d’une part, et à son expérience enrichie de plusieurs vies professionnelles d’autre part. Aux côtés de Gilles August lors de la création d’August & Debouzy, Béatrice Delmas-Linel en est le véritable maître d’œuvre et dirige le cabinet à leurs côtés durant près de six ans. Elle crée et anime alors également le pôle IP/IT/Commercial. Pour découvrir la pratique de juriste d’entreprise et enrichir son expérience, elle accepte ensuite de rejoindre Microsoft, l’un des plus gros clients du cabinet. Dans un premier temps responsable de la protection de la propriété intellectuelle sur les logiciels Microsoft pour toute la région Europe, Moyen-Orient, Afrique, elle prend rapidement la direction des affaires juridiques de la même zone, direction qu’elle contribue à réorganiser en profondeur et à renforcer. Fait rare pour une femme, juriste française qui plus est, elle se voit proposer en 2004 la direction juridique mondiale de l’activité « interactive entertainment business » de Microsoft Corporation à Seattle. En tant que directrice juridique des activités hardware, loisirs interactifs (notamment Xbox et jeux vidéo) et grande distribution, elle intervient pendant quatre ans sur un large éventail de questions juridiques, de la propriété intellectuelle sur les contenus et les technologies à la fabrication et distribution de produits et services, la responsabilité du fait des produits, la protection des consommateurs, les partenariats commerciaux avec les acteurs d’Internet et des jeux vidéo.
Après quatre ans passés aux États-Unis, elle fait le choix en 2008 de quitter Microsoft et de retrouver une activité de robe. Elle choisit alors le cabinet De Gaulle Fleurance & Associés, dont elle connaît les associés fondateurs. Elle y développe une spécialité IT, outsourcing, commerce électronique, Internet et contenus numériques, tant en conseil qu’en contentieux. Béatrice Delmas-Linel est également très active dans les domaines du cloud computing, big data et de la protection des données personnelles. Elle a notamment accompagné La Française des jeux et le groupe Lucien Barrière dans l’élaboration et la négociation des accords de leur filiale Barrière Poker avec le groupe de casinos Caesars pour le développement d’une plate-forme de poker en ligne, notamment en France et aux États-Unis.
Elle a récemment été décorée de l’Ordre national du mérite en témoignage de son engagement en faveur de l’économie numérique.
Le bijou du droit des TMT
Osborne Clarke cherche à s’implanter pleinement à Paris depuis sa décision en 2012 de transformer l’alliance Osborne Clarke, qui réunissait divers cabinets indépendants en Europe depuis 1990, en réseau international rassemblé sous la même dénomination. Le cabinet français Stehlin & Associés, qui fut son partenaire durant huit ans, n’a pas été tenté d’intégrer la structure d’origine britannique, mettant fin par là même au partenariat. La fin des alliances en Belgique (avec De Wolf & Partners) et aux Pays-Bas (avec Ploum Lodder Princen) a permis à Osborne Clarke d’ouvrir un bureau à Bruxelles il y a quelques semaines. L’Allemagne, de son côté, est couverte par le réseau du cabinet dès 2001 avec Cologne d’abord puis Munich (en 2005) et Hambourg (en 2012). Les équipes sont particulièrement orientées vers le secteur du numérique et vont naturellement se tourner vers la nouvelle activité en France.
En 1998, le cabinet poursuit son expansion sur le sol britannique avec l’installation d’une équipe à Thames Valley, région proche de Londres particulièrement tournée vers l’industrie IT et les sciences de la vie. Cette implantation présage de la spécialisation d’Osborne Clarke due avant tout à la nouvelle organisation du cabinet menée dès 2000 laquelle se focalise sur les principaux secteurs d’activité de sa clientèle, au premier plan desquels se trouvent les TMT. En 2012, Osborne Clarke a d’ailleurs été distingué comme meilleur expert en TMT par le magazine The Lawyer au Royaume-Uni.
Une union aboutie
La rencontre entre Osborne Clarke et Béatrice Delmas-Linel a rapidement fait émerger la perspective d’une démarche commune et collaborative, tant sur le plan humain que du point de vue du développement. Le cabinet de son côté compte sur le bénéfice d’une experte reconnue et respectée sur le marché et dont la capacité à rallier autour d’elle les meilleures compétences a déjà été prouvée. La mise en place d’une organisation multiservice apte à répondre aux besoins de clients de l’industrie numérique au sens large est en cours. Le rythme de développement de l’équipe va être soutenu, avec l’arrivée rapide d’associés et de collaborateurs pour atteindre une masse critique d’ici la fin de l’année.
Béatrice Delmas-Linel, naturellement portée hors de nos frontières, est quant à elle séduite par un réseau international fortement orienté vers l’économie numérique. « Nos clients ont besoin aujourd’hui d’une approche globale et internationale de leurs activités. Nous ne pouvons pas nous contenter de maîtriser le droit français et de l’ouvrir vers l’international », explique l’avocate qui, lors de ses expériences passées, a eu à appréhender et appliquer le droit des nouvelles technologies, de l’Internet, du e-commerce et du numérique dans une perspective internationale. Son intégration au sein des équipes d’Osborne Clarke se présente ainsi comme une opportunité tant pour ses clients que pour ceux de la firme qui fait du même coup une entrée remarquée sur le marché français.
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