Kami Haeri est une rising star du dossier « 50 avocats d'affaires parmi les meilleurs ».

Kami Haeri

August & Debouzy

> D’origine iranienne
> Apprend en marchant
> Sa référence : Valse avec Bachir
> Chine pour décorer son bureau
> Futur bâtonnier de Paris ?

Kami Haeri est la preuve que le cabinet August & Debouzy sait miser très tôt sur les bonnes personnes. Associé à 32 ans, il avait été repéré dès les premières semaines de son stage de fin d’études par Gilles August. Celui-ci lui laisse un an chez Quinn Emanuel, le cabinet américain partenaire d’August & Debouzy, une référence en contentieux, pour mieux le garder. Depuis, il a prouvé que le pari avait été payant en menant le département contentieux de ce cabinet majeur à Paris. Ce père de trois enfants et époux d’une femme ambitieuse conjugue dévouement au client et attachement familial.

Décideurs. Comment êtes-vous entré dans la profession ?
Kami Haeri.
À reculons. Pendant l’EFB, sous une pression amicale et familiale, je décide d’accepter d’aller travailler en Suisse dans une société d’import-export, dirigée par un vieil ami de mon père. Je passe six mois à ses côtés, en observation, pour me rendre compte que l’inaction me rend fou, que le droit me manque. De retour précipité à Paris en juin 1997, je prête serment après avoir accepté la première collaboration qu’un ami a la générosité de me proposer. Puis je décide de passer la Conférence pour faire quelque chose de différent, d’unique et accélérer mon parcours.

Décideurs. Quelle est votre plus grande surprise ?
K. H.
Je n’imaginais pas qu’on travaillait autant, que cette profession occuperait à ce point tout l’espace que vous lui laissez. Être avocat, c’est être schizophrène, avec un éparpillement permanent. On ne fait pas deux jours de suite la même chose. Cela nécessite une grande solidité intérieure et de s’entourer des gens de confiance.

Décideurs. Votre jeunesse vous a-t-elle desservi ?
K. H.
On demande beaucoup plus aux personnes qui présentent une forme d’altérité. Les jeunes, les femmes ou les étrangers sont pourtant freinés alors qu’ils ont beaucoup à apporter. Il faut absolument écouter les jeunes dans les processus d’évolution de la profession.

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