«?En dépit de la crise mondiale, nos secteurs financiers et bancaires sont solides?»
Entretien avec Brock Gibson, managing partner, Blake, Cassels & Graydon
Décideurs. Quelles sont les principales caractéristiques et tendances du marché juridique canadien ?
Brock Gibson. Le marché canadien est aussi vaste et diversifié que l’est le pays. Certaines caractéristiques apparaissent clairement, telles que de solides institutions financières, des ressources naturelles, l’exploitation des mines, du pétrole et du gaz ou encore les infrastructures. Ces atouts suscitent l’intérêt sur le plan international et se manifestent par des acquisitions, joint-ventures, investissements et autres transactions financières. Le marché juridique est également étroitement lié à la conjoncture économique et aux besoins du marché.
Le Canada et nos clients canadiens rencontrant un certain succès et offrant de réelles opportunités en matière de services juridiques aux entreprises, nous prévoyons que cette situation se maintienne. Nous nous attendons à ce que cela soit également le cas des clients internationaux investissant au Canada dans le cadre de leurs affaires. Sur le marché juridique, de nombreuses entreprises établies au Canada semblent maintenir leur stratégie alors que d’autres ont décidé de procéder à des fusions ou à des partenariats exclusifs avec des firmes internationales. Nous conservons quant à nous notre stratégie pour offrir à nos clients ce qu’ils attendent, à savoir les compétences nécessaires à la réalisation d’opérations complexes au Canada. Nous constatons une forte demande de ce type de service et nous présageons que cela perdurera.
Décideurs. Les bonnes performances de l’économie canadienne au cours de ces dernières années ont-elles façonné le marché ?
B.?G. En dépit de la crise mondiale, nos secteurs financiers et bancaires sont solides, en partie grâce aux politiques financières qui ont été mises en œuvre depuis de nombreuses années par notre gouvernement. En outre, notre économie repose largement sur nos ressources naturelles, ce qui nous permet de faire face aux crises financières des pays voisins. D’un autre côté, cela ne signifie pas pour autant que nous sommes à l’abri des aléas financiers mondiaux. Du côté des cabinets d’avocats, lorsque la situation est grave, ce sont les meilleurs experts qui sont consultés en ce qu’ils peuvent apporter des réponses aux problèmes posés.
Décideurs. Blake est l’un des acteurs majeurs du pays. Comment qualifieriez-vous votre position sur le marché ?
B.?G. Avec nos bureaux établis dans les principaux centres d’affaires au Canada, nous avons de solides capacités, sur le plan géographique mais également concernant nos domaines d’expertise : M&A, fiscalité, pensions, ressources naturelles, private equity, concurrence, restructurations, etc. Nous nous plaisons à penser que nous sommes «?le?» cabinet d’avocats canadien et de nombreux classements nous sont favorables. Certains concurrents se développent au niveau international. Pour notre part, nous nous concentrons sur le droit local uniquement. Ce qui amène certains clients à revenir vers nous au cours d’importantes transactions ou deals intéressant le droit canadien. C’est notre façon d’aborder les affaires et nous avons la ferme intention de persévérer dans cette voie à l’avenir. Nous cultivons la diversité. Nos avocats sont issus de différents horizons et cultures et disposent d’une large palette de compétences. Nous partageons tous la même passion pour le Canada et le même objectif : être les meilleurs avocats.
Décideurs. Vous disposez de douze bureaux à travers le monde. Quelle est la stratégie internationale de Blake ?
B.?G. Nous sommes des avocats canadiens pratiquant le droit canadien. Nous développons notre stratégie en fonction des besoins spécifiques du marché et des clients. Nous allons continuer à nous focaliser sur les secteurs en pleine croissance, en particulier ceux impliquant les marchés émergents dont l’économie en expansion nécessite des services juridiques. Entre les États-Unis, qui constituent le marché dans lequel les avocats sont le plus présents, et l’Europe qui les suit de près, l’essentiel est de trouver des marchés de niche et les domaines d’activité où nous pouvons être concurrentiels. Nous continuerons à établir des partenariats avec d’autres cabinets dans le monde, au cours de transactions internationales par exemple.
Lire Le Canada : un marché en phase d'ouverture
Brock Gibson. Le marché canadien est aussi vaste et diversifié que l’est le pays. Certaines caractéristiques apparaissent clairement, telles que de solides institutions financières, des ressources naturelles, l’exploitation des mines, du pétrole et du gaz ou encore les infrastructures. Ces atouts suscitent l’intérêt sur le plan international et se manifestent par des acquisitions, joint-ventures, investissements et autres transactions financières. Le marché juridique est également étroitement lié à la conjoncture économique et aux besoins du marché.
Le Canada et nos clients canadiens rencontrant un certain succès et offrant de réelles opportunités en matière de services juridiques aux entreprises, nous prévoyons que cette situation se maintienne. Nous nous attendons à ce que cela soit également le cas des clients internationaux investissant au Canada dans le cadre de leurs affaires. Sur le marché juridique, de nombreuses entreprises établies au Canada semblent maintenir leur stratégie alors que d’autres ont décidé de procéder à des fusions ou à des partenariats exclusifs avec des firmes internationales. Nous conservons quant à nous notre stratégie pour offrir à nos clients ce qu’ils attendent, à savoir les compétences nécessaires à la réalisation d’opérations complexes au Canada. Nous constatons une forte demande de ce type de service et nous présageons que cela perdurera.
Décideurs. Les bonnes performances de l’économie canadienne au cours de ces dernières années ont-elles façonné le marché ?
B.?G. En dépit de la crise mondiale, nos secteurs financiers et bancaires sont solides, en partie grâce aux politiques financières qui ont été mises en œuvre depuis de nombreuses années par notre gouvernement. En outre, notre économie repose largement sur nos ressources naturelles, ce qui nous permet de faire face aux crises financières des pays voisins. D’un autre côté, cela ne signifie pas pour autant que nous sommes à l’abri des aléas financiers mondiaux. Du côté des cabinets d’avocats, lorsque la situation est grave, ce sont les meilleurs experts qui sont consultés en ce qu’ils peuvent apporter des réponses aux problèmes posés.
Décideurs. Blake est l’un des acteurs majeurs du pays. Comment qualifieriez-vous votre position sur le marché ?
B.?G. Avec nos bureaux établis dans les principaux centres d’affaires au Canada, nous avons de solides capacités, sur le plan géographique mais également concernant nos domaines d’expertise : M&A, fiscalité, pensions, ressources naturelles, private equity, concurrence, restructurations, etc. Nous nous plaisons à penser que nous sommes «?le?» cabinet d’avocats canadien et de nombreux classements nous sont favorables. Certains concurrents se développent au niveau international. Pour notre part, nous nous concentrons sur le droit local uniquement. Ce qui amène certains clients à revenir vers nous au cours d’importantes transactions ou deals intéressant le droit canadien. C’est notre façon d’aborder les affaires et nous avons la ferme intention de persévérer dans cette voie à l’avenir. Nous cultivons la diversité. Nos avocats sont issus de différents horizons et cultures et disposent d’une large palette de compétences. Nous partageons tous la même passion pour le Canada et le même objectif : être les meilleurs avocats.
Décideurs. Vous disposez de douze bureaux à travers le monde. Quelle est la stratégie internationale de Blake ?
B.?G. Nous sommes des avocats canadiens pratiquant le droit canadien. Nous développons notre stratégie en fonction des besoins spécifiques du marché et des clients. Nous allons continuer à nous focaliser sur les secteurs en pleine croissance, en particulier ceux impliquant les marchés émergents dont l’économie en expansion nécessite des services juridiques. Entre les États-Unis, qui constituent le marché dans lequel les avocats sont le plus présents, et l’Europe qui les suit de près, l’essentiel est de trouver des marchés de niche et les domaines d’activité où nous pouvons être concurrentiels. Nous continuerons à établir des partenariats avec d’autres cabinets dans le monde, au cours de transactions internationales par exemple.
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