Ipsilon a vu le jour après deux fusions-acquisitions menées tambour battant à la fin des années 2000. À l'origine du cabinet, Valérie Feray vise maintenant l’international.
Le CPI entrepreneurial selon Ipsilon
Ipsilon suit un business model de proximité avec les clients. «?Nous avons voulu faire différemment des structures auxquelles je faisais appel chez Alcatel en évitant les écueils identifiés?», explique Valérie Feray. Les professionnels du cabinet s’impliquent dès lors dans la connaissance du contexte concurrentiel de leurs clients, conscients de leurs contraintes. Ils s’engagent sur des délais et mettent tout en œuvre pour les respecter. «?D’ailleurs, la majorité de nos professionnels sont issus du monde de l’entreprise : L’Oréal, Sanofi, Valeo, Schlumberger, Alcatel, Alstom, etc., précise-t-elle. Et tous les juniors sont supervisés par un associé ou un senior.?» L’équipe se renforce régulièrement : un ingénieur et un juriste l’an passé, une juriste en juillet.
D’Alcatel à Feray Lenne Conseil
Cette réussite est directement liée à la passion de Valérie Faray pour l’entrepreneuriat. Jeune diplômée de l’École centrale Paris, elle répond en 1990 à une offre d’emploi d’Alcatel et rejoint son département propriété industrielle. En parallèle de son activité, elle passe tous les échelons pour devenir conseil en propriété industrielle et mandataire agréée auprès de l’Office européen des brevets (OEB), faisant de la matière sa spécialité.
Elle accède en 1997 au poste de responsable de l’équipe française de propriété industrielle d’Alcatel, qui compte cinquante personnes. Plongée dans une carrière prometteuse, elle garde tout de même en tête son ambition de fonder son entreprise. Le bon moment se présente début 2001. Alors qu’Alcatel lui propose de nouvelles responsabilités au sein de son département IP, elle préfère fonder Feray Lenne Conseil, son premier cabinet de conseil en propriété industrielle, avec Laurence Lenne, rencontrée chez Alcatel. Les débuts de la structure reposent sur des dossiers confiés par Alcatel et par des sociétés issues d’Alcatel, notamment Nexans, et de Schlumberger.
L’équation Ipsilon
L’ambition de Valérie Feray se porte alors vers le développement de la protection des marques pour parfaire son activité. L’objectif s’oriente ensuite vers la construction d’une structure plus importante. Feray Lenne Conseil cherche alors à reprendre un cabinet déjà existant et trouve en Sueur & L’Helgoualch le candidat idéal : «?Sueur & L’Helgoualch correspondait parfaitement à notre objectif d’expansion puisque son activité marques était très développée et que nous n’avions aucun conflit d’intérêts pour l’activité brevets, sa clientèle provenant du secteur de la chimie qui était peu développé chez nous.?» Le cabinet Sueur & L’Helgoualch cherchait quant à lui une manière de poursuivre son activité, tout en étant dépourvu de successeurs. Grâce à cette opération, Feray Lenne Conseil grossit dès lors de trois millions d’euros de chiffre d’affaires et de sept spécialistes en PI dont deux juristes et trois ingénieurs. Une holding est créée pour faciliter les démarches.
Le regroupement à peine effectif, le cabinet Brema-Loyer lui propose de renouveler l’opération d’absorption. C’est chose faite en octobre?2009. Brema-Loyer, créé en 1883, partage son activité entre marques et brevets et permet à la structure d’ajouter à sa clientèle de nombreuses PME, notamment en province avec une antenne nantaise très dynamique. En janvier?2010, les trois entités parisiennes sont réunies dans des locaux à Bourg-la-Reine, en région parisienne, l’occasion d’unifier les méthodes de travail. La marque Ipsilon voit le jour trois ans plus tard.
La conquête de l’international
Ipsilon souhaite toujours poursuivre sa croissance externe. «?La PI est par essence européenne, poursuit Valérie Feray. C’est la raison pour laquelle nous souhaitons devenir une entité européenne.?» Le cabinet a d’ores et déjà constitué un réseau international, grâce à des liens étroits tissés avec des confrères américains, australiens, canadiens, japonais, chinois, etc. L’un des associés, qui a travaillé près de deux ans au Japon, se consacre au développement de l’activité du cabinet dans ce pays par exemple. Le rêve de Valérie Feray : développer son cabinet au-delà de l’Europe et créer un cabinet de CPI international. Une ambition qui correspond à une vision entrepreneuriale de la profession : un business model qui permet à Ipsilon de sortir du lot.
Crédit photo : PHIL EVENT
D’Alcatel à Feray Lenne Conseil
Cette réussite est directement liée à la passion de Valérie Faray pour l’entrepreneuriat. Jeune diplômée de l’École centrale Paris, elle répond en 1990 à une offre d’emploi d’Alcatel et rejoint son département propriété industrielle. En parallèle de son activité, elle passe tous les échelons pour devenir conseil en propriété industrielle et mandataire agréée auprès de l’Office européen des brevets (OEB), faisant de la matière sa spécialité.
Elle accède en 1997 au poste de responsable de l’équipe française de propriété industrielle d’Alcatel, qui compte cinquante personnes. Plongée dans une carrière prometteuse, elle garde tout de même en tête son ambition de fonder son entreprise. Le bon moment se présente début 2001. Alors qu’Alcatel lui propose de nouvelles responsabilités au sein de son département IP, elle préfère fonder Feray Lenne Conseil, son premier cabinet de conseil en propriété industrielle, avec Laurence Lenne, rencontrée chez Alcatel. Les débuts de la structure reposent sur des dossiers confiés par Alcatel et par des sociétés issues d’Alcatel, notamment Nexans, et de Schlumberger.
L’équation Ipsilon
L’ambition de Valérie Feray se porte alors vers le développement de la protection des marques pour parfaire son activité. L’objectif s’oriente ensuite vers la construction d’une structure plus importante. Feray Lenne Conseil cherche alors à reprendre un cabinet déjà existant et trouve en Sueur & L’Helgoualch le candidat idéal : «?Sueur & L’Helgoualch correspondait parfaitement à notre objectif d’expansion puisque son activité marques était très développée et que nous n’avions aucun conflit d’intérêts pour l’activité brevets, sa clientèle provenant du secteur de la chimie qui était peu développé chez nous.?» Le cabinet Sueur & L’Helgoualch cherchait quant à lui une manière de poursuivre son activité, tout en étant dépourvu de successeurs. Grâce à cette opération, Feray Lenne Conseil grossit dès lors de trois millions d’euros de chiffre d’affaires et de sept spécialistes en PI dont deux juristes et trois ingénieurs. Une holding est créée pour faciliter les démarches.
Le regroupement à peine effectif, le cabinet Brema-Loyer lui propose de renouveler l’opération d’absorption. C’est chose faite en octobre?2009. Brema-Loyer, créé en 1883, partage son activité entre marques et brevets et permet à la structure d’ajouter à sa clientèle de nombreuses PME, notamment en province avec une antenne nantaise très dynamique. En janvier?2010, les trois entités parisiennes sont réunies dans des locaux à Bourg-la-Reine, en région parisienne, l’occasion d’unifier les méthodes de travail. La marque Ipsilon voit le jour trois ans plus tard.
La conquête de l’international
Ipsilon souhaite toujours poursuivre sa croissance externe. «?La PI est par essence européenne, poursuit Valérie Feray. C’est la raison pour laquelle nous souhaitons devenir une entité européenne.?» Le cabinet a d’ores et déjà constitué un réseau international, grâce à des liens étroits tissés avec des confrères américains, australiens, canadiens, japonais, chinois, etc. L’un des associés, qui a travaillé près de deux ans au Japon, se consacre au développement de l’activité du cabinet dans ce pays par exemple. Le rêve de Valérie Feray : développer son cabinet au-delà de l’Europe et créer un cabinet de CPI international. Une ambition qui correspond à une vision entrepreneuriale de la profession : un business model qui permet à Ipsilon de sortir du lot.
Crédit photo : PHIL EVENT