Reed Smith et Pepper Hamilton : échec des négociations

Reed Smith et Pepper Hamilton se déclaraient en avril en discussions pour une potentielle fusion. Pour Pepper Hamilton, séduit par la proposition du géant, il semblerait que le projet ne corresponde pas à sa stratégie de développement. Le cabinet américain a son le siège social est à Philadelphie et réunit environ cinq cents avocats. Il dispose de bureaux sur l’ensemble du territoire : New York, Washington DC, Los Angeles, Boston, Orange Country, Detroit, Princeton, Berwyn, Harrisburg, Pittsburgh, Wilmington et dans la Silicon Valley. La firme intervient dans l’ensemble des activités de corporate : tax, real estate, restructuring, etc. ainsi qu’en propriété intellectuelle et contentieux. 

De son côté, Reed Smith regroupe aujourd’hui plus de 1 600 avocats. Avec vingt-six bureaux dans le monde, le cabinet est majoritairement présent aux États-Unis et de manière moins importante au Moyen-Orient, en Asie et en Europe. Fondé en 1877, Reed Smith est un habitué des fusions que la firme enchaîne depuis 1989, d’abord avec des cabinets locaux (Townsend, Elliott & Munson de Philadelphie en 1978, Pierson, Ball & Dowd basé à Washington DC en 1989 et Hazel & Thomas en 1999). Dans les années 2000, il fusionne avec les anglais Warner Cranston, Richards Butler et l’américain Crosby, Heafey, Roach & May. La dernière fusion date de 2007, avec l’intégration de Sachnoff & Weaver. Depuis, la stratégie de la firme s’est recentrée sur l’ouverture de bureaux en Asie et Europe. Il ne serait pas étonnant que la firme cherche dès un présent une nouvelle cible.

(Photographie :Thomas J. Cole Jr., managing partner de Pepper Hamilton)

E. M.