KWM dans le rouge
Depuis fin octobre, les difficultés s’enchaînent pour King & Woods Mallesons (KWM), notamment après l’annonce du départ de quatre associés phares du cabinet : Michael Halford, Andrew Wingfield, Jonathan Pittal et Rob Day, managing partner Europe et Moyen Orient. Selon le magazine anglais The Lawyer, la firme sino-australienne aurait suspendu son plan de recapitalisation pour prendre le temps d’étudier les conséquences financières de ses départs, puis en a formulé un nouveau. La branche chinoise s’est engagée à soutenir financièrement le cabinet, mais à une condition : il fallait que les associés de la région EMO réunissent quatorze millions de dollars et s’engagent à rester au moins un an de plus au sein de KWM. Un deal proposé à 60 % d’entre eux. Cependant, l’objectif de capital n’a pas été atteint : seuls vingt-et-un associés ont accepté de signer l’accord de recapitalisation et d’autres ne l’ont fait qu’en partie, acceptant de participer financièrement mais pas de s’engager pour douze mois supplémentaires.
La situation est donc loin d’être réglée pour KWM. Pire encore : le départ de Michael Halford sera suivi de celui de plusieurs autres associés, augmentant les pertes de la firme. Le conseil d’administration EMO cherche actuellement d’autres options stratégiques et considère notamment la possibilité de recourir à des fusions.
ES