Jean-Georges Betto (Betto Seraglini) : « Notre cabinet a participé à la création du think tank Cabinets de croissance »
Décideurs. Vous faites partie de ces nouveaux modèles de cabinets très spécialisés en arbitrage. Comment vous différenciez-vous des autres acteurs de la place créés sur ce même modèle ?
Jean-Georges Betto. Notre cabinet propose depuis l’origine à ses clients une facturation forfaitaire et transparente, fondée sur une estimation réaliste et précise des enjeux de chaque dossier. Ce mode de facturation permet à nos clients d’avoir une parfaite visibilité ainsi qu’une maîtrise du prix de la prestation juridique. Par ailleurs, en 2015, notre cabinet a participé à la création du think tank Cabinets de croissance. C’est un cercle de réflexion de dirigeants de cabinets boutiques indépendants. Nous souhaitons par ce biais participer à l'émergence d'une nouvelle génération d'avocats-entrepreneurs, partageant les mêmes valeurs et offrant une alternative aux modèles de cabinets anglo-saxons.
Selon vous, quel rôle joue l'avocat dans la promotion du recours à l'arbitrage comme mode de règlement alternatif des litiges ?
J.-G. B. En tant que spécialistes du contentieux, nos clients nous consultent très souvent dans le cadre de la rédaction de leurs contrats, en particuliers leurs contrats internationaux. C’est à cette occasion que l’avocat a un rôle à jouer dans la promotion du recours à l’arbitrage, en accompagnant les opérateurs économiques dans le choix rédactionnel d’une clause adaptée aux enjeux du contrat. Il s’agit notamment de guider le client entre les différents sièges et règlements d’arbitrages et questions procédurales. Promouvoir l’arbitrage c’est avant tout s’assurer que la convention d’arbitrage corresponde parfaitement aux attentes des parties au contrat.