L'associée cofondatrice de Arkwood est une des 30 avocates et avocats du dossier L'Élite 2020.
Stéphanie Auféril, l'humaniste
Aujourd’hui à la tête du cabinet fiscaliste Arkwood, qu’elle a cofondé en 2015 avec Marine Dupas, Michaël Khayat et Julien Riahi, Stéphanie Auféril a débuté en tant qu’avocate corporate et tax. Bien qu’elle ne se considère pas comme une « matheuse », elle combine avec habileté le droit des affaires à la fiscalité depuis plusieurs années. Son expérience chez Baker McKenzie, où elle dirigeait le département wealth management, marque son passage définitif vers la gestion de patrimoine, de familles ou de particuliers fortunés. Le cœur de son activité est tourné vers l’international, puisque de nombreuses problématiques patrimoniales et fiscales concernent une clientèle franco-américaine, désireuse de s’installer ou d’investir en France. Au cours de ces derniers mois, elle a notamment accompagné un client américain lors d’un investissement immobilier dans un bien de prestige en France. Si le côté « carré » de sa matière l’a séduite, l’aspect humain lui plaît tout autant et lui apparaît comme indispensable, « pour le bien-être de nos clients, mais aussi celui des collaborateurs de notre cabinet », explique cette fervente amatrice de plongée sous-marine. L’un de ses plus beaux succès restera l’annulation du registre public des trusts par le Conseil constitutionnel en 2016 pour le compte d’un client américain, puisque cette décision a fait jurisprudence. Parfois, lorsqu’elle ne planche pas sur ses dossiers, Stéphanie Auféril s’évade devant son piano.