Guillaume Kuperfils, le coach
Guillaume Kuperfils est devenu en très peu de temps l’avocat star des opérations de private equity, en particulier dans les secteurs du sport et de l’audiovisuel, parvenant ainsi à concilier travail et passion, "une grande chance", confie l’avocat de 59 ans. Le maître d’œuvre des aspects juridiques du rachat du Paris Saint-Germain par Colony Capital en 2006 puis par le Qatar en 2011 retient des deals qu’il réalise la satisfaction de côtoyer des personnalités inspirantes, comme l’ancien PDG pour l’Europe de Colony Capital aujourd’hui à la tête d’Accor Sébastien Bazin, dont il admire "et envie parfois" le sens aigu des affaires. Plus récemment, ce Normand a travaillé avec la société du trio Niel Pigasse Capton, Mediawan, au lancement de son OPA. "Pierre-Antoine Capton est fascinant. Il s’est construit tout seul et est devenu, en quelques années, un acteur incontournable du secteur des médias", commente-t-il. Guillaume Kuperfils s’investit également dans des dossiers moins retentissants, mais qui le passionnent tout autant, accompagnant par exemple le club de football de la ville de Caen ou l’AS de Saint-Étienne. Il a vu passer pas moins d’une quarantaine d’opérations sur son bureau en 2020, et l’année n’est pas encore terminée.
Lui qui plus jeune se rêvait diplomate commence sa carrière chez Gide, "une école de maintien, qui donne le goût de la perfection au travail". En 1988, il rejoint le cabinet de Jean Veil, qui lui inculque la rigueur morale et l’importance de la relation de confiance entre un avocat et ses clients. C’est à cette époque qu’il intervient sur le rachat de Docks de France par Auchan aux côtés de Henri Brandford Griffith, "un dossier aussi marquant de complexité que de rencontres", qui a dévoilé définitivement la richesse de son métier.