GlobE : des agences nationales anticorruption s’organisent en réseau
Ce qui est aujourd’hui appelé "l’initiative de Riyad" a vocation à développer un outil de lutte transfrontalière contre la corruption, à renforcer la communication entre les agences nationales notamment par l’échange de bonnes pratiques et de coordonner les plateformes existantes en matière de coopération internationale. Une plateforme numérique permettra aux différents membres de trouver les ressources nécessaires au traitement de leurs dossiers transfrontaliers. Des formations complèteront le dispositif.
C’est lors la session extraordinaire de l'assemblée générale des Nations unies contre la corruption tenue le 2 juin dernier à Vienne en Autriche que GlobE est né. Cette initiative a reçu le soutien lors de la réunion de lancement des représentants de deux institutions internationales engagées dans la lutte anticorruption : Alan Bacarese, le directeur des enquêtes, de la stratégie et des opérations de la Banque mondiale, et Ilana de Wild, la directrice de la criminalité organisée et émergente d’Interpol. C’est aujourd’hui le directeur de l’agence anticorruption saoudienne, Mazin bin Ibrahim Al-Kahmous, qui en est l’instigateur. Il est entouré de trois porte-paroles : Mohammad Aldekhail, son directeur des conventions internationales, Nasser Abaalkhail, son assistant, et Ghada Waly, directeur exécutif de l’Office des Nations unies contre les drogues et le crime.
La réunion d'experts sur la création du réseau GlobE qui s’était tenue les 3 et 4 mars 2021 avait réuni plus de 130 experts techniques et participants de 53 États. Depuis, 16 réunions se sont tenues afin d’activer les groupes de travail de GlobE.