Adrien Simon, le challenger
"La richesse de la profession d’avocat vient de la diversité des dossiers traités." Telle est la perception d’Adrien Simon sur son métier qu’il considère comme un défi de tous les jours. Aujourd’hui associé chez Bredin Prat, il commence sa carrière à New York dans une banque d’affaires. Mais, il trouve, dès son plus jeune âge, sa vocation auprès de son beau-père, lui-même avocat. Diplômé de l’Essec et de l’université Paris 2 Panthéon-Assas, Adrien Simon entame une nouvelle étape de sa vie en 2009 lorsqu’il choisit de changer de voie. Capa en poche, il s’inscrit au barreau de Paris, revêt la robe et intègre Bredin Prat. Les valeurs véhiculées par les fondateurs de la firme française lui parlent et le confortent dans son choix de carrière : esprit d’équipe, développement des talents, respect et transmission du savoir-faire. Autres sources d’épanouissement : la liberté que lui confère la profession, mais aussi la stimulation intellectuelle permanente présente dans ce milieu.
Au cœur de la bataille boursière Veolia-Suez
Adrien Simon gravit progressivement les échelons jusqu’à devenir associé en 2018. Une reconnaissance de la pugnacité dont il fait preuve dans les affaires qu’il traite : animé par les challenges, l’avocat aime en effet se voir comme un acteur du changement et vit ses dossiers "dans l’action, en temps réel". Il intervient principalement en matière de fusions-acquisitions et de private equity, ainsi que sur des cas de règlement de contentieux stratégiques pour ses clients. Ces sujets ont la particularité de mêler plusieurs problématiques juridiques connexes et complexes, comme en témoigne l'un des plus importants dossiers de sa carrière : la bataille boursière entre Suez et Veolia, "une affaire emblématique très intense qui m’a beaucoup appris à différents niveaux", explique l’avocat.
En dehors du cabinet, Adrien Simon apprécie le tennis pour sa dimension compétitive et se passionne pour la musique classique. Il confie qu’il aurait aimé être pianiste dans une autre vie. Son interprète préféré ? Le Russe Vladimir Horowitz, dont "le jeu et le toucher sont incomparables". L’avocat âgé de 38 ans apprécie de laisser libre cours à son imagination grâce à la lecture, notamment celle de son livre du moment, L’Homme des bois de Pierric Bailly, qui mêle recherche de la vérité et introspection, deux qualités nécessaires pour exercer selon lui.
Clément Redon et Marine Fleury