Julien Brunet est promu associé chez Spring Legal
Aujourd’hui avocat spécialisé dans les secteurs de l’entertainment et des nouvelles technologies, Julien Brunet a toujours voulu allier ses passions avec son métier. "Mon père est magistrat et féru de cinéma. Mon intérêt pour le droit et celui pour le 7e art me viennent clairement de lui", explique-t-il. Occupant désormais la fonction d’associé du département médias, cinéma et digital de Spring Legal, il continue, plus motivé que jamais, à concrétiser ses ambitions.
Après l’obtention d’un double diplôme en droit français et italien, ainsi que d’un master 2 en droit du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia à l’université lyonnaise Jean Moulin, le Cassidain d’origine a commencé sa carrière chez De Gaulle Fleurance et Associés. Au bout de trois ans d’exercice, il ressent cependant le besoin de travailler à l’international, et surtout l’envie de réaliser son rêve d’"aller à Los Angeles, la ville du cinéma par excellence, pour découvrir la common law et pratiquer le droit américain". Il intègre alors la prestigieuse UCLA pour perfectionner son savoir-faire dans le cadre d’un LL.M. et décroche un externship chez CBS. Par la suite, il travaillera un an pour Orange dans la Silicon Valley où il planche sur l’arrivée du RGPD et les technologies immersives. Julien Brunet estime qu’il "y a eu un vrai alignement des planètes pour moi durant cette période. Mon choix de partir à Los Angeles a été la meilleure décision de ma vie, car outre les expériences scolaire et professionnelle que j’ai vécues, j’y ai rencontré mon épouse Camille, elle aussi avocate."
Passionné et investi
Lors de son retour en France en 2017, l’avocat s’imagine décrocher un poste en entreprise. C’est sa rencontre avec Karine Riahi, qui exerce à l’époque chez KGA Avocats, qui va le pousser de repasser la robe. Il se souvient : "Après lui avoir soumis ma candidature, je suis monté de Cassis à Paris pour la rencontrer : elle était en train de monter une boutique (Spring Legal) et mon profil international l’intéressait. J’ai senti qu’il se passait quelque chose. J’ai apprécié son esprit entrepreneur, son discourt positif et bienveillant. Comme moi, elle souhaitait travailler avec les Américains." Désormais associé au sein du département médias, cinéma et digital de Spring Legal où il travaille aux côtés de celle qui l’a recruté, Julien Brunet semble avoir trouvé sa place.
Opérant dans le domaine du divertissement "qui s’est largement complexifié avec l’arrivée des plateformes", l’avocat conseille notamment ses clients dans la structuration juridique des projets cinématographiques et audiovisuels et les accompagne dans leur restructuration juridique et financière ou encore lors d’opérations d’acquisitions. Par exemple, Spring Legal représente depuis peu le producteur américain Edward Pressman. Adoptant un positionnement stratégique sur le marché américain l’avocat "aimerai[t] beaucoup creuser cet axe de la coproduction franco-américaine". Il a d’ailleurs passé, et obtenu, le barreau de Californie l’année dernière pour soutenir cette ambition.
"J'aimerais beaucoup creuser l'axe de la coproduction franco-américaine"
Mais ce n’est pas tout, Julien Brunet dispose également d’un savoir-faire pointu en droit du numérique. Il traite ainsi des dossiers de compliance pour des entreprises et des start-up des secteurs du numérique, des médias et même du sport comme l’Olympique de Marseille. Concernant les nouvelles technologies, le sujet de la réalité virtuelle lui tient tout particulièrement à cœur et il considère que "ce secteur est en plein essor mais à son balbutiement sur le plan juridique". Très investi dans l’évolution de la matière juridique, Spring Legal a été auditionné par le Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique pour la création d’un régime spécifique pour les œuvres immersives et occupe la fonction de comité juridique de l’AFXR, une association réunissant les professionnels des technologies immersives. En tant que membre de ce comité, Julien Brunet pilote "le projet de créer un code de conduite avec la Cnil sur l’utilisation des datas par ce type de technologies". Pour soutenir le développement de l’activité en droit de l’entertainment et du numérique de l’enseigne, le département pour l’instant composé de deux associés, Karine Riahi et Julien Brunet, devrait se doter d’un collaborateur spécialiste de la réalité immersive et des jeux vidéo, puis d’un autre axé sur le secteur audiovisuel.