Linklaters lance son secteur mobilité
Avec pour objectif de répondre aux nouveaux besoins de sa clientèle, Linklaters a repensé son approche des transports et de l’automobile en créant un secteur mobilité au sein de son offre. "Dans le contexte de la transition énergétique et du développement des nouvelles technologies, nous avions besoin d’un nouveau secteur qui intégrait plus de compétences, explique Darko Adamovic, associé en énergie et infrastructure à Paris. Le nouveau secteur mobilité réunit notamment les pratiques IP/IT, corporate, regulatory, énergie et infrastructure, fiscalité ou encore concurrence."
Un champ d'intervention plus large
Le cabinet international accompagnera ainsi ses clients dans leurs projets innovants, sur l’ensemble du spectre de la mobilité. "Nous considérons que la mobilité ne concerne plus simplement les voitures aujourd’hui. La transformation à laquelle nous faisons face touche tous les modes de transport, les véhicules légers comme lourds, les transports collectifs terrestres comme aériens et peut-être un jour les véhicules spatiaux", déclare l’avocat parisien. Véhicules électriques ou à carburant alternatif et leurs infrastructures, fabrication de composants spécifiques ou stratégie de numérisation : le champ d’intervention de la nouvelle équipe est large. À ce titre, cette dernière conseille des industriels et de grands groupes, mais aussi des plus petites structures qualifiées de développeurs par Darko Adamovic. Il commente : "Nous sommes au début d’une aventure dans laquelle une multitude d’acteurs se sont lancés sur le marché français et nous assistons certains de ces pépites françaises. Aujourd’hui nous avons notamment deux dossiers majeurs de ce type : un dans le secteur des bornes de recharge électrique et l’autre dans celui du bio fioul. Nous accompagnons ces clients de le cadre du développement de leur projet, mais aussi de leur financement au travers notamment de levée de fonds auprès d’investisseurs."
"Nous sommes au début d’une aventure dans laquelle une multitude d’acteurs se sont lancés sur le marché français et nous assistons certains de ces pépites françaises."
En effet, le bureau parisien de la firme s’est penché assez tôt sur les problématiques soulevées par la transition énergétique. Le choix de désigner un des coheads du nouveau secteur mobilité témoigne de son implication sur ce sujet. Pour le concerné, "cette décision souligne l’importance de notre expérience au sein du réseau Linklaters, mais aussi aux yeux de nos clients". Récemment l’équipe française est notamment intervenue comme conseil de Meridiam en tant que sponsor pour la structuration et le financement d'une joint-venture entre Allego France et Carrefour. L’opération concernait la construction et l'exploitation de stations de recharge de véhicules électriques dans les parkings des supermarchés Carrefour en France, dans le cadre du premier financement de projet au monde d'un portefeuille d'infrastructures de recharge de véhicules électriques. Si traditionnellement le cabinet intervient auprès du secteur privé, son savoir-faire sur les sujets de transition énergétique l’a poussé à sortir des sentiers battus. "Nous sommes actuellement conseil de l’État français dans le cadre du développement du programme français d’hydrogène, illustre Darko Adamovic. Nous avons saisi cette occasion car nous avions envie d’être au plus près de l’origine de ce grand projet et aider l’Etat à le mettre en œuvre de la meilleure des manière possible."