C’est la somme que l'État a gagnée en vendant près de 4 % du capital de Safran.
Les titres proposés par l'Agence des participations de l'État (APE) ont tous été placés auprès d'investisseurs institutionnels. Malgré cette opération, la France reste, avec 18 % du capital, le premier actionnaire de Safran. Un moyen pour le gouvernement de garder un œil sur la stratégie du groupe. Ceci n’est pas une première pour l’État qui détient actuellement des participations dans 74 entreprises pour une valeur d'environ 110 milliards d'euros. Au cours de ces dernières années, la France a déjà allégé ses participations dans de nombreuses entreprises. Et cette tendance devrait s’accélérer. Emmanuel Macron annonçait ainsi en octobre dernier que l’État allait céder cinq à dix milliards d'euros d'actifs dans les dix-huit mois suivants. Les objectifs affichés : réduire l’endettement de l’Hexagone et réinvestir dans les secteurs économiques d’avenir.

V.P.

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