Ce buy-out secondaire valorise l'éditeur de logiciels pour la gestion d’actifs à 300 millions d'euros.
C’est finalement Bridgepoint qui remporte la mise face à Permira et Astorg. Le fonds a investi dans eFront, éditeur de logiciels pour la gestion d’actifs, en s’appuyant sur une dette senior d’un montant global d’environ 110 millions d'euros, de lignes revolver pour douze millions d’euros et d’un Capex de dix millions d’euros. Ce buy-out secondaire valorise la société à 300 millions d'euros, dette comprise. Fondée à Paris en 2009, eFront affiche une forte croissance. Alors que son chiffre d’affaires s’élevait à 72 millions d'euros en 2014, il devrait dépasser les 90 millions d'euros cette année. Une performance rendue possible par deux acquisitions, celles d’AnalytX et d’Investment Café, réalisées respectivement en 2012 et en 2013. Mais ce qui a vraiment justifié cette valorisation, c’est la bonne santé financière de la société. En 2014, l’éditeur ambitionne de réaliser un résultat net de 24 millions d'euros, contre 16 millions d'euros un an plus tôt.

Conseils investisseur : financier : DC Advisory ; due diligences : financière : EY TS, stratégique : Bain & Cie, fiscale : EY Société d'Avocats, IT : EY, ESG : EY ; juridique : Latham & Watkins ; conseils cédant : financier : Barclays Capital, VDD financière : Deloitte ; juridiques : Franklin, Kirkland & Ellis, AMCC Law ; conseils management : financier : Banque Privée 1818 ; juridique : Scotto & Associés ; dette senior : ING, HSBC, Bank of Ireland, Babson Capital ; conseil juridique prêteurs senior : Clifford Chance.

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