C’est la conclusion d’une synthèse des analyses empiriques sur le sujet menée par le Trésor.
Quels sont les enseignements de la théorie économique sur les performances des opérations de fusions-acquisitions ? C’est la question à laquelle a voulu répondre une étude publiée la semaine dernière par la direction du Trésor. Les effets sur la productivité sont clairs : les PME qui ont bénéficié d’un rachat gagnent en productivité par rapport à celles qui sont restées indépendantes. Cela se vérifie quel que soit l’acheteur : une entreprise française ou étrangère ou bien un fonds de capital-investissement. La menace d’une acquisition constitue également un stimulant de la productivité, les sociétés bénéficiant de protections légales contre les rachats hostiles ayant tendance à être moins performantes et moins innovantes que leurs consœurs. Les effets sur l’emploi et l’innovation sont en revanche plus ambigus. L’étude est également prudente en ce qui concerne les effets globaux sur la croissance économique de ces opérations, celles-ci pouvant se faire au détriment des autres filiales du groupe acquéreur.

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