Lors des rencontres financières internationales organisées par Paris Europlace, Frédéric Oudéa, le président de la Société générale, est revenu sur la situation grecque.
« Je pense que le dossier grec est avant tout politique ». Le message de Frédéric Oudéa est clair : son groupe ne craint pas une faillite de l’État grec. Il faut dire que les banques ont fait le ménage depuis le début de la crise. La Société générale a ainsi cédé sa filiale grecque à une banque locale en 2012. Au total, l’exposition des banques internationales ne s’élève plus qu’à 46,8 milliards d’euros. Un montant divisé par quatre depuis 2010, selon la Banque des règlements internationaux (BRI). À l’inverse des États européens qui ont continué à soutenir leur voisin. L’assistance financière apportée à la Grèce représentait 42,4 milliards d’euros de dette publique française en 2014, soit 1,5 % du PIB. « Il s'agit désormais d'une question liée à la construction de l'Europe. Ce qui explique la forte implication des gouvernements », insiste Frédéric Oudéa. Interrogé sur l’issu du dossier, il s’est contenté de botter en touche : « Je pense qu'il y a une volonté de maintenir autant que possible la Grèce dans la zone euro ».

V.P.

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