C’est le nombre de ruptures de contrats par consentement mutuel homologué en juillet, selon le ministère du Travail.

L’administration a comptabilisé près de 36 000 demandes de ruptures de contrats par consentement mutuel en juillet. C’est tout simplement le plus fort total jamais comptabilisé en un mois. Ce dispositif permet à l’employeur et au salarié de rompre un contrat à durée indéterminée (CDI) d’un commun accord. Depuis sa mise en place en 2008, son utilisation s’est répandue. En 2009, on comptait 15 899 ruptures mensuelles en moyenne. Trois ans plus tard, ce chiffre frôlait les 27 000. Malheureusement, ce « divorce à l’amiable » est victime de son succès. De plus en plus d’entreprises l’utilise comme une alternative au licenciement. En effet, le salarié concerné a le droit à l’assurance-chômage. En juillet 2014, le gouvernement a tenté de réagir en mettant en place une nouvelle convention d’assurance-chômage qui met à contribution les salariés touchant d’importantes indemnités de départ supra-légales. Ces derniers doivent désormais attendre 180 jours, contre 75 auparavant, pour toucher leurs indemnités chômage. Cela semble encore insuffisant pour en diminuer l’intérêt.

 

 

 

V. P.

 

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