C’est la proportion des entreprises qui pensent céder une partie de leurs actifs dans les deux prochaines années.

Céder une partie de son activité pour financer sa croissance est de plus en plus courant : sept entreprises sur dix utilisent cette stratégie, selon l’étude « Global Corporate Divestment » publiée par EY. 84 % d’entre elles affirment que la cession leur a permis de recréer de la valeur à long terme.

 

Le principal facteur qui déclenche la vente d’un actif est l’opportunité (31 %), y compris quand la proposition vient d’un acheteur non sollicité. Vient ensuite la faible compétitivité de l’unité concernée (18 %), puis le fait que cette dernière ne fasse pas partie du cœur de métier de l’entreprise (15 %).

 

Céder pour réinvestir

 

Le succès d’une cession dépend en grande partie de la bonne réallocation du cash généré. Selon l’étude, les entreprises sont de plus en plus enclines à réinvestir dans leur croissance organique : un petit 11 % des sociétés interrogées ont l’intention de faire une acquisition avec le capital obtenu grâce à la cession, contre 17 % l’an dernier.

 

Pour faire le bon choix, l’accès à des données précises et fiables est devenu indispensable, bien qu’il soit un véritable défi pour un acheteur sur deux. Le manque de confiance dans l’information à laquelle ils ont accès est d’ailleurs la première raison qui les pousse à réduire leur offre.

 

CP

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